Si on voulait utiliser le langage des marins, on dirait que le gouvernement connaît un avis de gros temps en ce moment. Les problèmes liés au scandale des fuites de sujets au baccalauréat sont en train de plomber une atmosphère qui était au beau fixe/. La réaction de la ministre de l’Enseignement Supérieur avait dans un premier temps froissé les journalistes.Elle s’ est ressaisie et s’est expliquée lors d’une conférence de presse. Elle a semblé signifier que toutes les mesures avaient été prises et l’examen ne pouvait pas être remis en cause.
MESUPRES : « j’y suis et j’y reste »
Le scandale qui a fait trembler le ministère de l’enseignement supérieur a, semble -t-il, été tout de suite évacué par la ministre. Les mesures ont été prises tout de suite ; Des arrestations ont été effectuées et comme il fallait sanctionner des responsables, c’est le directeur de l’office du bac qui a été limogé. Les épreuves ont pu se tenir normalement jusqu’à hier, a annoncé Mme Blanche Nirina Richard et dans ces conditions, il était hors de question qu’elle démissionne comme le réclament certaines personnes. Elle a également refusé la proposition du SECES d’annuler l’examen.et de faire une nouvelle session. Elle a donc bien repris en main une situation assez inconfortable, en ne se laissant pas décontenancée par les critiques venues de toutes parts. Elle doit faire la fronde du SECES qui utilise des qualificatifs très péjoratifs à propos de ce baccalauréat. Elle n’‘entend pas céder aux pressions et affirme que les négociations pourront reprendre pus tard. Elle a sous entendu aussi qu’il y avait eu des manœuvres malveillantes, perpétrées. On ne sait pas ce que vont en penser l’opinion en général et les parents des candidats en particulier . La ministre a décidé de mener sa mission jusqu’au bout.
Patrice RABE