
Après Fandriana, la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, et de surcroît ministre coach de la région d’Amoron’i Mania, Rasoazananera Marie Monique, était, le 12 décembre dernier, l’hôte des populations d’Anjoman’Akona, d’Ambohimahazo et d’Ambovombe-centre dans le district de Manandriana, région d’Amoron’i Mania.
Comme l’a souligné la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique à chaque étape de sa tournée, sa visite s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Général de l’Etat (PGE). « Le développement du pays demande un changement de mentalité et la prise de responsabilité, de tout un chacun et il faut bannir la culture du faire semblant, si l’on veut réellement faire avancer le pays », a réitéré à chaque occasion, Rasoazananera Marie Monique. S’adressant particulièrement aux élèves, cette ancienne présidente de l’université de Fianarantsoa a exhorté ces enfants à bien apprendre pour pouvoir accéder à l’université. En réponse aux doléances des parents sur la mise en place de l’université de proximité, la ministre d’expliquer que la procédure est longue et complexe et que son département fait déjà des efforts dans ce sens, comme la décentralisation des centres d’examen du baccalauréat.
Enfants députés. A Ambohimahazo, le PDS a fait savoir que le CEG de la localité, face au nombre croissant des élèves, nécessite des travaux d’extension et de réhabilitation : les toits de ces établissements sont encore en chaume. Pour le lycée d’Ambohimahazo, la construction d’un troisième bâtiment est en cours, mais il manque de fonds. La ministre a promis de doter ces établissements publics d’ordinateurs. A Ambovombe-centre, chef lieu du district de Manandriana, la ministre a pu rencontrer les enfants-députés que les autorités locales ont bien voulu associer à cette visite officielle, pour faire part de leurs doléances, comme la dotation de matériels pour le service de la radio et télévision locale, l’aménagement des sites culturels et du centre informatique. L’insécurité qui prévaut à Manandriana a été aussi évoquée par ces enfants-députés. Ces derniers ont demandé à madame le ministre d’être leur marraine. Ce à quoi Rasoazananera Marie Monique a accepté de tout cœur.
Pour clore cette rencontre, la ministre a offert des lots de dictionnaires pour chaque établissement public et privé et a promis que ces doléances seront transmises aux ministères intéressés.
Anastase