
Le bilan est plus que satisfaisant pour le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. C’est ce qui a été avancé durant la cérémonie de présentation des vœux à l’espace « Yandie ByPass » hier. Outre la résolution des problématiques liées aux paiements des indemnités des enseignants- chercheurs et des chercheurs- enseignants, des avancées majeures en matière de gouvernance et de gestion du ministère de tutelle ont été observés, a-t-on dit, durant la cérémonie en question. “Les réalisations ont largement dépassé les prévisions” a fait savoir la professeure Monique Rasoazananiera, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Cette dernière d’avancer la mise en place du plan directeur de la recherche, inscrit dans la stratégie nationale de la recherche. Monique Rasoazananiera également de noter la promotion de la recherche, des travaux de recherche des Malgaches par l’intermédiaire des salons de la recherche et de l’innovation. La tenue de conférences internationales comme le GBIF a également été cité par la ministre durant son discours officiel. En perpétuel développement, le monde de la recherche scientifique et de l’enseignement supérieur tire la base de son évolution grâce à la mise en place des universités de proximité. Les cas de Fort- Dauphin, de Farafangana ou d’Antsohihy reflètent ladite évolution. L’exemple des pays développés démontre que la recherche et l’innovation constituent le fer de lance du développement. Le maigre budget alloué par l’Etat à la recherche et à l’innovation serait-il la preuve de l’incompréhension du concept de développement de la part de nos dirigeants ?
José Belalahy