
Des établissements scolaires ont dû fermer leurs portes une semaine avant la période indiquée pour les vacances de Noël à cause de la Covid-19. Une fermeture qui dure une quinzaine de jours suivant le protocole sanitaire du ministère de l’Education nationale.
La Covid-19 touche de plein fouet les écoles. Quelques établissements scolaires ont été contraints d’avancer les vacances scolaires à cause de la détection de cas dans leurs écoles. C’est le cas pour des établissements sis à Amparibe, Alasora, Antsirabe, Ivato ou encore Ambohidratrimo. « Si trois cas sont confirmés dans une même classe, la classe est fermée pendant 15 jours. Si trois classes différentes présentent des cas confirmés, l’établissement est fermé pendant 15 jours. D’après un rapport qui m’est parvenu, deux écoles catholiques sont concernées par ces vacances anticipées », selon le Père Jules Ranaivoson, directeur national des écoles catholiques (Dinec). Le directeur national des institutions laïques pour l’éducation (Aile), Célin Rakotomalala, quant à lui, sollicite le ministère de l’Education nationale (MEN) à prendre toutes les mesures nécessaires pour l’organisation d’une campagne de vaccination dans les établissements scolaires au profit des enseignants et du personnel administratif dans le cadre de la prévention de la Covid-19. « Chaque école s’organise en fonction du nombre des cas identifiés dans l’établissement. Pour certains, les cours vaquent pour les classes intermédiaires s’ils se poursuivent jusqu’à vendredi pour les classes d’examen », a-t-il expliqué.
Augmentation. En parallèle, les consultations médicales sont en forte augmentation. C’est le cas chez le Dr Domoina Rakotonoely sis à Ambondrona. Contrairement à la première et seconde vague, de nombreux enfants figurent sur la liste des personnes auscultées dans son cabinet. « 30% des patients sont des enfants en âge scolaire. Une fièvre inexpliquée, la fatigue, une perte d’appétit, la diarrhée ou encore la toux font partie des signes qui apparaissent chez les enfants. Le protocole de traitement n’est pas identique à celui appliqué aux adultes », a-t-il expliqué. Il a cependant incité les patients à ne pas recourir à l’automédication pour éviter l’aggravation des maux et les interactions médicamenteuses. « La plupart de mes patients n’ont pas développé la forme grave de cette maladie car ils ont déjà été sensibilisés à rejoindre les centres de santé dès l’apparition des premiers signes », a-t-il conclu.
Narindra Rakotobe