Les droits des personnes handicapées figurent parmi les grandes priorités du gouvernement qui les considère et veut leur assurer l’intégration sociale, la protection et l’épanouissement. Comme l’a rappelé hier, la Première dame, Mialy Rajoelina, les handicapés méritent, à juste titre, de bénéficier de mesures qui permettent d’améliorer leurs conditions de vie. C’est justement dans ce contexte que des mesures fiscales et douanières ont été prises pour leur permettre un accès plus facile aux appareils orthopédiques. La ministre de l’Économie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, a donné, en marge de la cérémonie d’hier, quelques détails sur ces mesures. En effet, le code des douanes prévoit, depuis 2011, une détaxation des appareils orthopédiques. La mesure a été renforcée en 2011 par une exonération à la TVA de ces mêmes appareils qui sont ainsi à zéro taxe. Sont concernés par ce régime fiscal, pris notons-le durant les mandats du Président Andry Rajoelina : « les articles et appareils d’orthopédie, y compris les ceintures et bandages médico-chirurgicaux, et les béquilles, attelles ; gouttières et autres articles pour fracture, articles et appareils de prothèse, appareils pour faciliter l’audition, aux sourds, et autres appareils à tenir à la main, porter sur la personne où à implanter dans l’organisme afin de compenser une déficience ou une infirmité ». Ces mesures de facilitation fiscale et douanière rendent plus accessibles les prix de ces appareils.
R.Edmond