« Les droits fondamentaux à la vie et à la santé des 25 millions de personnes qui vivent à Madagascar sont menacés ». C’est en ces termes que la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme (CNIDH) s’est exprimée ce mercredi, dans un communiqué signé par sa présidente Mireille Rabenoro, sur la dimension de la lutte contre la propagation du coronavirus. La CNIDH tient à affirmer, selon toujours ce communiqué, qu’il y a une priorité, et une seule : empêcher, dans toute la mesure du possible, la propagation du coronavirus. En effet, certains droits doivent donc être mis de côté, poursuit la déclaration, et les circonstances sont « exceptionnelles ». Dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus, des mesures restrictives sont imposées par l’Etat, depuis lundi dernier, notamment l’état d’urgence sanitaire et le couvre-feu, ce qui empêche les citoyens de circuler librement ou de tenir des réunions et regroupements au risque de se faire appréhender par les autorités. Ces mesures sont adoubées par la CNIDH. « L’Etat a pris des mesures indispensables pour protéger le droit fondamental de toute la population à la vie et à la santé » affirme la commission. « Il est du devoir de chaque citoyen d’en faire une application stricte » appelle les commissaires malgaches du CNIDH.
Rija R.