La pluie sera au rendez-vous pour les neuf jours à venir et ce sur la majeure partie de la Grande île, même dans le Sud comme à Ambovombe ou Bekily.
Des mesures sont donc à prendre, autant au niveau communautaire que national. Ainsi les particuliers dont les habitations requièrent des renforcements ou des rénovations sont invités, dans la mesure de leurs moyens, à le faire. Au niveau national, le Bureau national de gestion des risques et catastrophes se prépare comme il peut. Tout comme les sapeurs pompiers, à ce sujet, l’enlèvement et la destruction des rochers qui présentent des risques pour les quartiers de la Haute-ville sont sérieusement étudiés. « Etudiés » est le terme approprié, tellement les procédures, notamment administratives, sont longues ; bien que l’expertise technique soit évidemment nécessaire. Une lenteur qui augmente les risques de conséquences plus graves, puisque pouvant être inattendues. D’où la nécessité d’une pro activité de la part des populations directement concernées.
Précipitations moyennes à abondantes. Depuis lundi dernier jusqu’à dimanche qui vient ( 13 janvier), le volume des précipitations est compris entre 100 mm à 200 mm. Et il s’agit d’une tendance généralisée, au vu des districts concernés, à savoir : Nosy Be, Ambanja, Bealanana, Anosibe Anala, Marolambo, Ifanadiana, Ikongo, Bekily, Ambovombe. Ihorombe, Atsimo Atsinanana et Anosy. Même topo pour les Hautes Terres : Analamanga, Vakinankaratra et Haute Matsiatra. En revanche, pour la semaine prochaine, du 14 au 20 janvier, les précipitations seront plus abondantes, notamment à : Analalava, Antsohihy, Bealanana, Andilamena, Sainte-Marie, Mananara Avaratra, Soanierana Ivongo, Faratsiho, Betafo, Ambatofinandrahana, Manandriana et les régions de Diana et de la Haute Matsiatra.
Vigilance. Par ailleurs, une « vigilance forte pluie » est lancée par le ministère de tutelle ( celui des Transports, de la Météorologie) pour ce jour. Selon cette alerte, il y aurait un « risque modéré à fort de fortes averses orageuses dans le grand Sud du pays. Cela s’explique par une masse d’air très instable généré par le flux de Mousson active sur le canal de Mozambique. Le risque des crues éclairs est important pour les zones inondables. Les usagers en mer le long des côtes ouest et nord-ouest sont également priés de doubler de vigilance, car ces orages génèrent des rafales et grains. »
Luz Razafimbelo