Madagascar est actuellement en pleine saison cyclonique. Averses orageuses, pluies diluviennes et montée des eaux, tels sont les phénomènes auxquels les Malgaches doivent faire face.
“ Il est possible qu’il y ait une formation de cyclone dans la zone Océan Indien en début d’année”. Ce sont là les propos d’un responsable auprès de la Direction Générale de la Météorologie pour faire état de la situation météorologique actuelle. Joint au téléphone, le responsable d’ajouter que “c’est encore une prévision. Et il est encore trop tôt pour dire qu’il aura ou non des impacts sur le climat dans la Grande Ile”. Une nouvelle qui devrait être prise avec sérieux étant donné la récurrence des cyclones dans la Grande Ile, mais surtout, vu les pertes matérielles et humaines après chaque passage. Profitant de l’interview, le responsable auprès de la Direction Générale de la Météorologie de donner les prévisions météorologiques de la semaine. “Des pluies orageuses seront au rendez-vous dans toutes les régions du pays sauf dans la zone de l’extrême Sud”. Les mêmes pluies qui ont été ressenties dans la capitale malgache ces derniers temps et qui ont causé des dégâts matériaux, en particulier sur les infrastructures routières.
Nids-de-poule. Les rues et routes de nombreuses villes du pays sont dans des états pitoyables. Nids-de-poule, trous béants, absence totale de goudron dans certaines parties, ce ne sont que des illustrations des dégradations des infrastructures routières. Les rues et ruelles d’Itaosy, d’Anosizato, de Besarety, d’Ankadivato… dans la capitale malgache où l’on rencontre ces mêmes caractéristiques sont de parfaits exemples. Situation qui engendre en plus de la frustration, de la destruction des véhicules, d’énormes embouteillages dans les quartiers en question. Interrogé sur la question de réhabilitation des routes et ruelles de la capitale, Elysé Razafimahefa directeur des Travaux Publics auprès de la commune urbaine d’Antananarivo d’affirmer que “des travaux de réhabilitation des tronçons de routes où sont localisées les embouteillages ont été effectués depuis quelque temps”. Elysé Razafimahefa d’ajouter que “la commune s’est surtout attelée à résoudre les problèmes d’embouteillages”. A cet effet la commune “a surtout voulu prioriser les priorités”. Certes, les opérations “tip top” pour combler les “vides” laissés par les crues de ces dernières semaines sur les rues et ruelles de la capitale ont pu aider les automobilistes à mieux circuler (dans quelques quartiers de la capitale seulement). La commune urbaine d’Antananarivo comme les autres grandes villes du Pays ont toutefois besoin de solutions pérennes. Toujours dans cette thématique d’infrastructures routières, la réhabilitation et de l’entretien des routes nationales sont encore autre chose, un autre problème à soulever.
José Belalahy