Cette semaine sera marquée par une vague de chaleur qui s’installera sur plusieurs régions de Madagascar, notamment sur les Hautes terres centrales et dans les parties Sud et Ouest du pays.
Selon Météo Madagascar, on observera sans doute des températures élevées notamment dans les deux tiers Sud de la Grande île. Le mercure pourrait afficher jusqu’à 41°C de température maximale l’après-midi dans la partie Sud, et les maximales les moins élevées seraient de 29°C. Le matin, les températures oscilleront entre 12°C et 27°C selon les régions. On notera également un temps chaud et très sec dans la capitale et les environs. En revanche, dans les parties Nord et Nord-Est du pays, le Melaky, le Menabe, l’Atsimo-Atsinanana et une partie du Vakinankaratra, des averses orageuses pourraient survenir, avec une possibilité de voir tomber des pluies de grêles. Les agriculteurs, les maraîchers et les horticulteurs figurent parmi les plus exposés aux risques de dégâts causés par la grêle.
Pollution atmosphérique persistante. Ce temps sec et suffocant rythmera ainsi la vie des tananariviens cette semaine, avec en prime, une pollution atmosphérique persistante autour d’Antananarivo. Les mesures effectuées au niveau de certaines zones d’Antananarivo montrent des concentrations de particules fines jusqu’à trois fois plus élevées que le seuil toléré par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La situation pourrait se maintenir durant les trois prochains jours. Les sujets vulnérables face à la pollution atmosphérique tels les nourrissons et les enfants en bas âge, les personnes âgées, les femmes enceintes ainsi que les sujets présentant des troubles cardiaques et ceux plus vulnérables au niveau de l’appareil respiratoire, sont alors tenus de prendre des précautions leur permettant de ne pas trop s’exposer aux risques, en évitant les zones les plus polluées tels le centre-ville et les zones à circulation dense. A noter que les affections respiratoires chez les enfants sont des motifs de consultations en augmentation ces dernières semaines.
Hanitra R.