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mercredi, juin 26, 2024
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Métier hors du commun : Dépanneur de moto scooter

La concentration urbaine est un facteur primordial générant les embouteillages. Outre cela les voitures importées ne cessent de débarquer alors que les infrastructures sont totalement disproportionnées. Tout ce mélange donne ainsi un résultat catastrophique : une circulation routière, le seul type qui existe d’ailleurs, complètement asphyxiée. Les deux-roues deviennent une solution pour la mobilité urbaine et en moins d’une dizaine d’années, leurs ventes sont montées en flèche de façon exponentielle. L’utilisation des deux-roues, des scooters, a généré un autre business dans la Capitale : la réparation et dépannage des scooters. Un garage destiné à la réparation des motos est remarqué dans presque tous les quartiers de la Capitale. Aussi, les boutiques de vente de pièces pullulent-elles sur les coins de rue. Le business se complète et les gérants des lieux de vente ont compris que la présence des réparateurs près de leurs boutiques facilite davantage leurs affaires. A Ambanidia, un point de vente de pièces a décidé de travailler avec deux jeunes réparateurs de scooters. Le deal est tel que le local sert en même temps d’atelier de réparation et qu’en contrepartie, 10% du frais seront alloués à la boutique. Et le commerce semble  très bien marcher. Quant à la manière dont les « techniciens » ont acquis leurs expériences, leurs réponses varient d’une personne à l’autre. « C’est de père en fils. Mon père a été réparateur. Je n’ai jamais suivi aucune formation technique ni fait aucune école, mais j’ai acquis les expériences par l’observation » a indiqué Hery Kely. Cette expérience sur le tas ne semble lui présenter aucun  blocage sur son métier. « Toutes les réparations de motos se ressemblent à quelques exceptions près » avoue-t-il. Bien que la personne soit toujours tachée d’huile dans sa vie quotidienne, il avoue que le métier fait vivre son homme. « Je suis encore célibataire, je travaille dur tous les jours et apparemment, j’arrive à vivre non pas dans la galère… ma passion c’est toujours la moto et quand j’ai le temps, je m’attelle à swapper (opération visant à rechercher plus de puissance) la mienne » a continué dans la foulée le jeune réparateur qui, lui-même, est un fanatique de la vitesse et a déjà participé à plusieurs courses. Bref, l’utile à l’agréable, pour lui. 

D.R

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