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mardi, juillet 1, 2025
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Meurtre à Antsiranana : Cinq hommes arrêtés dans le quartier de Lazaret

Voici les dernières informations communiquées lors du point de presse du 24 mai de Monsieur le préfet d’Antsiranana Banomo Arsène et du commissaire divisionnaire de la police nationale d’Antsiranana, Tomboasy Christian. Les criminels sont âgés de 21 à 30 ans. Parmi les cinq suspects, deux sont des beaux frères et deux autres sont des frères. Ils viennent du quartier de Tanambao IV, et se déplacent à Lazaret l’après-midi pour mâcher du katy. Ils ont pris l’habitude de rester assis en bordure de route non loin du lieu du crime. De plus, l’enquête a montré que les cinq malfaiteurs connaissaient très bien la victime car cette dernière avait aussi l’habitude de prendre ce chemin. Le meurtre a été prémédité, affirme le commissaire. Ils l’ont agressé mortellement dès qu’il est descendu du taxi qui l’a déposé dans le quartier. Puis ils se sont emparés de son ordinateur après l’avoir laissé pour mort.

Leur but était de voler son ordinateur. En effet, il apparaît dans l’enquête qu’un sixième individu semblait très intéressé par l’ordinateur du malheureux jeune homme. Il aurait proposé à ces jeunes de voler cet ordinateur. Selon le commissaire ces jeunes étaient envieux de la réussite de la victime, de plus ils convoitaient sa petite amie.

A ce jour, les coupables ne seraient pas encore passés aux aveux pour ce crime. Mais ils ne vont pas tarder, affirme le commissaire. Selon Tomboasy Christian les deux derniers assassinats de Lazaret et en face du Bianco semblent être liés aux foroches. Monsieur le commissaire regrette que beaucoup d’informations circulent sur les réseaux sociaux. Ce qui provoque la psychose de la population. Il demande aux gens de collaborer avec lui puisque la sécurité est l’affaire de tous. « Nous luttons tous contre cette insécurité dans notre ville. Nous sommes tous responsables de ces agresseurs car ce sont nos enfants. S’il y a quelque chose qui vous alerte au niveau de la société concernant la sécurité, n’hésitez pas à frapper à notre porte, ajoute le commissaire.

C. Angeline

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