Le procès de l’affaire concernant le meurtre du jeune Allan a eu lieu hier au Palais de justice d’Anosy. D’après les informations recueillies, l’audience s’est tenue à huis clos, empêchant ainsi toute présence extérieure. Dix individus se sont retrouvés devant la barre, étant directement ou indirectement impliqués dans le meurtre de l’enfant.
Une source policière a précisé : « Ils étaient 10 individus. Quatre d’entre eux étaient les auteurs principaux du meurtre. D’autres avaient fourni des renseignements à ces derniers. Le reste était au courant de la tentative mais n’a pas dénoncé les principaux suspects ». Parmi les accusés figure un couple, locataire d’une maison appartenant aux parents du petit garçon. Ils sont soupçonnés d’avoir orchestré le crime en collaboration avec d’autres membres de leur famille et des amis, également présents à l’audience.
Les enquêtes ont révélé que le mobile du crime était un règlement de compte lié à des loyers impayés depuis plusieurs mois. Certains avaient envisagé une vengeance politique, la mère d’Allan étant politicienne. Cependant, les investigations ont confirmé que quelques jours avant le drame, une dispute avait éclaté entre la mère d’Allan et ses locataires concernant les loyers impayés. Les tensions étaient si fortes que les locataires avaient proféré des menaces contre les propriétaires.
Dans la nuit du 10 février, les malfaiteurs se sont rendus au domicile des parents d’Allan à Andavamamba, mais n’ont pas trouvé les propriétaires sur place. Ils ont alors découvert le petit garçon et l’ont poignardé à mort. Sa sœur a heureusement échappé à l’atrocité des bandits. Les meurtriers ont également abusé de l’employée de maison.
Yv Sam