Un drame atroce s’est déroulé dans la localité de Mampikony, où la mort du pasteur François Vivier et du catéchiste de la Fiangonana Loterana Malagasy (FLM) a suscité une violente réaction de la population locale. Le pasteur et le catéchiste ont été tués lors d’une attaque survenue dans la nuit de samedi, provoquant un choc profond au sein de la communauté.
Le dimanche, deux des individus présumés responsables de ces assassinats ont été rattrapés par les habitants de la localité. La foule, animée par la colère et la soif de justice, a pris les suspects pour cibles après des fouilles et des courses-poursuites. Ces deux hommes, identifiés comme ayant participé à l’attaque, ont été exécutés sans procès, victimes d’un lynchage collectif. Ils ont été découpés en morceaux par la foule, malgré les tentatives des forces de l’ordre de calmer la situation.
La tension était telle que les forces de sécurité n’ont pas réussi à contenir la violence populaire. Une enquête a été ouverte pour éclaircir les circonstances de l’attaque et pour identifier d’autres suspects.
Selon les informations obtenues, ces criminels auraient été incités par des ombiasy, des sorciers associés aux dahalo, à attaquer les chefs religieux. L’objectif aurait été d’exploiter les pouvoirs spirituels supposés du pasteur et du catéchiste pour faciliter leurs vols. Trois autres complices, toujours recherchés, sont activement pourchassés par les autorités.
Ce malheur a bouleversé la communauté de Mampikony, déclenchant une série de réactions violentes et une chasse aux suspects. L’enquête se poursuit, et les autorités tentent de ramener l’ordre dans une situation marquée par la colère et l’émotion.
Yv Sam