« Seigneur, je me sens en paix dans ma situation, sachant que tu es dans les coulisses de ma vie, préparant un magnifique avenir pour moi. Je tourne le dos à mon passé et je crois à la pluie de bénédictions et d’abondance que tu m’accordes dans les jours à venir. Au nom de Jésus. Amen ». C’est le dernier post de la victime sur son réseau social Facebook, datant le 18 octobre dernier. Elle, la fille du ministre des Sports, morte jeudi dernier d’une balle dans la tête, tirée à bout portant par un des gardes du corps du son père. L’on a appris, de sources généralement bien informées, que ce garde du corps, a rendu l’âme, suite à ses blessures, hier vers 5h du matin, après avoir été admis au centre des soins intensifs à l’hôpital Tambohobe Fianarantsoa. Rappelons que ce policier, après avoir abattu la fille du ministre, s’est suicidé, lui aussi en se donnant la mort avec son arme, jeudi dernier, à Ambalavao. Grièvement blessé, il n’était pas mort sur le coup, ce jour là, mais souffrait d’une vilaine blessure au crâne. Il a été évacué d’urgence à l’hôpital, dans un état comateux. La raison qui l’a poussé à commettre ce crime reste encore flou. Au cours d’un entretien par téléphone, hier, le Directeur générale de la police, le Contrôleur général Andriamampionona Jean Rolland, en route vers le lieu du drame, d’expliquer qu’une enquête devrait être effectuée. Mais jusque là, rien n’est encore sûr vu que l’individu impliqué dans ce crime est aussi décédé. Ce responsable de promettre que d’ici peu de temps, on espère avoir de plus amples informations sur certaines zones d’ombre. Face à cette événement dramatique, un rappel à l’ordre a été lancé à l’endroit des éléments de la police nationale, selon toujours notre interlocuteur. Le code de conduite de la police devra être appliqué à la lettre, pour éviter une situation de ce genre, indique-t-il.
m.L
