La Première Dame, Mialy Rajoelina, participe activement aux événements organisés dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Hier, elle a rencontré des jeunes lors d’une formation sur l’intelligence émotionnelle qui s’est tenue au stade Barea.
Nous sommes maintenant dans la deuxième semaine des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Hier, une formation sur l’intelligence émotionnelle a été dispensée à 100 jeunes issus de différentes associations au stade Barea. La Première Dame, Mialy Rajoelina, également championne de la lutte contre les VBG, était présente. Elle a discuté avec les jeunes présents à cet évènement tout en donnant des conseils pour préparer l’avenir. Selon Tsimbina Andrianaivo, formateur, la maîtrise des émotions est essentielle pour prendre de bonnes décisions pour l’avenir. « Une mauvaise gestion des émotions peut détruire ou améliorer une vie en quelques secondes », a-t-il souligné. Il a identifié cinq points clés pour maîtriser ses émotions : la connaissance de soi, la maîtrise de soi, la connaissance des autres, la communication interpersonnelle et l’écoute active. Cette dernière est particulièrement importante, car ne pas savoir écouter peut conduire à de mauvais choix, précise Tsimbina Andrianaivo. Il a précédement collaboré avec l’association Fitia pour former des victimes de VBG au développement personnel.
Cette formation sur l’intelligence émotionnelle a suscité un grand intérêt auprès des jeunes membres de différentes associations. Rinah Raharimihaja, membre de l’association HIAKA qui lutte contre les injustices faites aux femmes, a déclaré qu’elle se sentait responsable de transmettre les connaissances acquises lors de cette formation aux femmes victimes d’injustice. Pour Elisabeth Rasoanandrasana, membre de l’association verte Ankatso, la maîtrise de soi est tout aussi essentielle que la protection de l’environnement. Elle explique : « Si la colère vous submerge et que vous avez un papier à la main, vous ne devez pas le jeter n’importe où, car cela pollue notre environnement. »
Narindra Rakotobe