
La Première Dame est « la championne, l’avocat, le porte-voix pour la promotion de la femme et de la lutte contre la VBG et le mariage des enfants », selon le Représentant du FNUAP.
Le Carlton a abrité hier, la cérémonie solennelle de lancement du rapport sur l’état de la population mondiale qui marque le début des célébrations à Madagascar du cinquantenaire du Fonds des Nations Unies pour la Population et du 25e anniversaire du Plan d’Action de la Conférence Internationale du Caire sur la Population et le Développement. L’occasion pour le Représentant du FNUAP, Constant- Serge Bounda de se réjouir de l’engagement et du soutien du président Andry Rajoelina qui est « un homme concret qui veut des résultats pour la prospérité et le bien-être des Malgaches ».
Modèle. S’adressant ensuite à Mialy Rajoelina, le haut fonctionnaire onusien de déclarer qu’elle est « une source d’inspiration, un modèle pour des millions de Malgaches ». Et de rappeler notamment l’intervention de la Première Dame à Mahajanga lors de la célébration de la Journée internationale de la Femme. « Votre message, votre cri, votre engagement en faveur de la promotion de la femme et de zéro tolérance pour les violences basées sur le genre, nous ont conquis et inspiré », a-t-il souligné. Avant d’ajouter, « non seulement vous le dites, mais de plus vous dénoncez et agissez ». Un engagement et des actions qui ont amené le FNUAP à lui remettre hier « une distinction spéciale de reconnaissance, d’honneur et d’excellence ».
Prête. « J’accepte devant cette auguste assemblée, en ce jour du 12 avril 2019, l’honneur d’être l’Ambassadrice de la lutte contre la violence basée sur le genre et contre le mariage forcé précoce des enfants à Madagascar », devait déclarer Mialy Rajoelina. « Je suis prête à combattre les violences perpétrées envers les femmes. Je me tiens face à vous aujourd’hui, pour formuler mon engagement solennel, à défendre les femmes et les enfants, leurs droits, leur liberté, leur bonheur ». Une véritable profession de foi de la part de la Première Dame qui a fait remarquer que « la violence est répandue, vulgarisée, parfois même excusée, pourtant elle n’est ni normale, ni acceptable. En parler ne suffit plus, il faut agir ».
Appel. « Nous avons tous le devoir de nous lever pour dénoncer ce fléau qui gangrène notre monde et qui condamne nos sociétés, nos familles et nos générations futures. Agissons ensemble, sensibilisons, informons le plus grand nombre car ceci est vital. Agissons bien, agissons pour que l’impact soit rapide, durable et en profondeur ». Un appel solennel lancé par Mialy Rajoelina qui a remercié le président de la République. « Il me tient à cœur de saluer l’action bienveillante de mon mari qui a rapatrié les femmes malagasy parties travailler au Koweït. Je remercie mon époux d’avoir fait primer l’amour de notre patrie, le sens des valeurs et le respect des droits humains. Merci pour cette action formidable à l’égard de ces femmes ! Merci d’exister ». Celle qui a fondé l’association Fitia bien avant de devenir Première Dame de conclure par ces mots : « Oui à la bienveillance ! Non à la violence ».
R. O