
La loi sur la lutte contre les violences basées sur le genre a été adoptée et sert de protection pour les femmes.
Les violences faites aux femmes existent et persistent. Le 25 novembre est la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. A Madagascar, de nombreuses femmes sont victimes de viols, de violences physiques et morales, voire assassinées chaque jour. La Première Dame, Mialy Rajoelina, très engagée dans la protection des femmes condamne toutes formes de violences perpétrées sur celles-ci. Elle incite à la prise de responsabilité de tous et exige des sanctions sévères. « Cette date est très importante, pour nous les femmes. En ce jour, je suis de tout cœur avec toutes les femmes, qui sont encore victimes de violences, et surtout, celles qui les endurent pour la protection de leurs enfants. Je réitère mon engagement à vous soutenir et à porter votre voix », a déclaré Mialy Rajoelina dans son discours.
Les données chiffrées officielles ne sont pas connues, mais des femmes en souffrent quotidiennement, la faute aux défaillances du système judiciaire. Cependant, les temps ont changé. La loi sur la lutte contre les violences basées sur le genre a été adoptée et sert à présent de protection pour les femmes. Et dans cette lutte contre les violences à l’encontre des femmes et sur les violences basées sur le genre, une chaîne spéciale a été mise en place dans tous les tribunaux du pays et regroupe pas moins de 240 magistrats, en relation avec les forces de l’ordre. Une politique pénale a été mise en place spécialement à travers des sanctions sévères menant jusqu’à l’emprisonnement. Une audience foraine sera organisée tous les mois, et ce sur toute l’étendue du pays, surtout dans les zones reculées sur la question de violences à l’égard des femmes et des VBG.
Autonomie financière. Plusieurs actions ont déjà été menées et le seront encore dans cette lutte quotidienne. « Cette année avec l’Orange Day, le thème de la célébration était « Viavy miavotse, lavitry ny herisetra » qui peut-etre traduit comme « Femme engagée, loin des violences ». L’appui aux femmes à travers des activités génératrices de revenus pour leur autonomisation financière est très important. Des actions ont été faites dans ce sens, ainsi que la sensibilisation des hommes pour le respect des femmes à travers la voie du dialogue et de la négociation », a continué la Première Dame. Des associations, des structures étatiques et privées, des organisations féministes ont été constituées pour accompagner les femmes. Le phénomène est important et il appartient à chacun d’en parler pour y mettre un terme.
T.H