Selon les informations émanant de la gendarmerie, l’enquête sur la mort d’un légionnaire de l’Armée française, sauvagement abattu le 12 décembre aux environs du village d’Ankazondringitra, « fokontany » d’Ambalakida, commune rurale d’Ankorofotsy, district de Miandrivazo, suit son cours. Jusqu’à hier, deux personnes ont été arrêtées. Pourtant, la famille de la victime reste sceptique quant à l’aboutissement de cette enquête dans la mesure où dans cette affaire, elle soupçonne la possibilité de complicité de certaines personnalités locales.. Arrivé à Miandrivazo pour une affaire de mercure, ce jeune militaire de 34 ans constitue en effet l’énième victime des attaques ciblant des « affairistes » dans cette liste, d’après les informations recueillies dans ce milieu. D’autres « businessmen » ont été tués dans cette zone, mais leurs meurtres ayant été attribués aux « dahalo », leurs dossiers ont été classés sans suite. Selon l’explication d’un membre de la famille qui a rencontré la presse hier : « la similitude des modes opératoires font tiquer certains opérateurs. Des rabatteurs de la localité commencent par annoncer l’existence d’objets de valeur pouvant intéresser les « affairistes » à leurs homologues de la capitale et ses environs. Appâtés, ceux-ci proposent l’affaire à des investisseurs qui saisissent l’occasion pour se faire des bénéfices, mais se font entraîner dans des guet-apens pour se faire attaquer dès leur arrivée sur place ». En effet, l’existence de « dahalo » dans le district de Miandrivazo sert de couverture à ces malfaiteurs d’un autre genre, pour noyer le poisson dans l’eau.
T.M.



