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vendredi, juin 13, 2025
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Miandrivazo : Les guides touristiques locaux taxés d’être de mèche avec les Dahalo

L’agression d’un touriste étranger dans la localité de Belo/Tsiribihina, région du Menabe, il y a de cela quelque temps, a porté un coup à la crédibilité des guides locaux de Miandrivazo. Comme l’a déclaré un de ces guides, ils sont toujours taxés d’être de mèche avec les dahalo, autrement dit, les bandits de grand chemin, dès que des agressions se produisent sur les touristes. Une accusation que les guides locaux de Miandrivazo assimilent à des actes de sabotage perpétrés par des personnes ou groupes de personnes malintentionnés pour porter atteinte à leur prestige. Ces guides locaux rejettent en bloc ces accusations.

En réalité et d’une manière générale, a tenu à préciser ce guide local, les guides touristiques qui viennent d’Antananarivo, accompagner les touristes étrangers pour découvrir les localités de Miandrivazo jusqu’à Morondava en passant par Belo/Tsiribihina, dans la pratique, connaissent très peu ou mal le circuit que les guides locaux. Notre interlocuteur de citer les endroits qualifiés de dangereux où l’on risque de rencontrer ces dahalo sur le chemin. C’est dire qu’il ne faut pas se trouver au mauvais moment dans des mauvais endroits, comme c’était le cas de l’agression du touriste étranger. Toujours selon ce guide. Ce dernier n’est pas allé par quatre chemins pour dénoncer ouvertement, le manque de collaboration flagrante qui persistent entre ces quelques Tours opérateurs ou agences de voyages de la Capitale qui sciemment ignorent l’existence formelle de ces guides locaux de Miandrivazo dans le fameux circuit du « Tsingy de Bemaraha » et décident de faire cavalier seul. Ces guides locaux qui de plus disposent des attestations délivrées par le Ministère du Tourisme comme quoi, ils sont habilités à exercer leur métier de guides locaux, régionaux ou spécialisés. Plus encore, bon nombre de ces guides attendent impatiemment de se faire délivrer l’agrément et les badges.

Suite à l’agression de ce touriste étranger, des dispositions ont été prises par le Ministère du Tourisme et les agences de voyages, comme entre autres la collaboration des guides avec les communautés villageoises locales de base ou « VOI ». Cela ne suffit pas, renchérit notre interlocuteur, il faut aussi associer les guides locaux dans toutes les étapes du processus. Une recommandation comme tant d’autres qui trouve son origine par le fait que ces guides locaux disposent d’un statut formel leur permettant d’exercer en toute légalité leur métier dans une localité prospère comme Miandrivazo et ces guides locaux se défendent d’être traîtés de mèche avec les « dahalo »mais ont surtout, un rôle déterminant à jouer dans le développement local.

Chan Mouie Jean Anastase

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