Bon gré malgré, les Malgaches doivent supporter les problèmes d’alimentation en eau et en électricité imposés par la Jirama. En général, ils font contre mauvaise fortune bon cœur et s’adaptent à la situation. Mais cela n’empêche pas les poussées de fièvre enregistrées cette semaine. L’émeute d’Ambohipo a été la plus importante d’un cycle qui a commencé au mois de juin. Les affrontements avec les forces de l’ordre ont montré le niveau de frustration d’une population à bout. Le soufflet est cependant retombé et un calme précaire est en train de régner. La campagne d’explications organisée par la société d’État continue. Elle avance des arguments qui tiennent la route et qui finissent par convaincre les consommateurs. Mais l’exaspération est toujours présente chez les petits commerçants, les patrons de salons de coiffure ou les artisans qui sont impactés par ces délestages. Tout le monde attend avec impatience la saison des pluies qui permettra de reconstituer les réserves d’eau d’Andekaleka. Le pouvoir fait miroiter les projets d’installation de panneaux solaires et de construction de centrales hydroélectriques qui sont en cours. Les citoyens, pris par leurs soucis quotidiens, ne semblent pas s’intéresser aux élections communales du 11 décembre. Certains candidats sont déjà très actifs et ont pris de l’avance sur leurs concurrents. Cela se fait dans un très bon esprit. Le mois et demi qui reste avant le scrutin permettra de juger la qualité de leur programme pour redorer le blason d’une capitale dont l’image a besoin d’être redressée.
La guerre qui continue au Proche-Orient continue de préoccuper une communauté internationale ne sachant pas comment peser sur des événements dont la conduite lui échappe. Israël est décidé à mener jusqu’au bout son offensive contre le Hezbollah et le Hamas. Ses dirigeants ne se soucient pas des pertes en vies humaines provoquées par leurs actions. Le Liban devient un pays détruit par les bombardements. Le pays du Cèdre est en train de devenir un champ de ruines que les Libanais sont obligés de fuir. Ceux du sud du pays deviennent des réfugiés dans le nord. Les appels répétés des Nations Unies n’ont aucun effet sur les belligérants. Les Etats-Unis disent qu’ils essaient de tempérer les dirigeants de l’État hébreu, mais ces derniers ont un objectif à poursuivre et n’entendent pas se laisser influencer par quiconque. Ils ont commencé à décapiter le Hezbollah. Après avoir éliminé son chef, ils ont continué à faire de même avec celui qui était sur le point de le remplacer. Les chefs d’État européens ont lancé de multiples appels aux Israéliens pour qu’ils cessent leurs bombardements et qu’une trêve ait lieu. La France a demandé au Hezbollah d’arrêter ses agressions sur l’État hébreu et sollicité la conclusion d’une trêve. Une conférence internationale a été organisée à Paris et a permis de réunir un milliard de promesses de don pour venir en aide au Liban.
Les médias internationaux parlent moins du conflit russo-ukrainien mais la situation sur le front est toujours aussi préoccupante. Les combats entre forces russes et ukrainiennes sont intenses et extrêmement meurtriers. L’annonce de l’arrivée en Russie de trois mille combattants nord-coréens pour renforcer les troupes russes a fait sensation en Corée du Sud. La nouvelle n’a pas été démentie par le Kremlin.
La campagne présidentielle américaine intéresse au plus haut point la presse internationale. L’incertitude qui règne à une dizaine de jours du scrutin donne encore plus de relief à cette élection pouvant voir le retour de Donald Trump à la Maison blanche. Les sondages ne donnent plus d’indications précises sur la tendance des votes qui semblent très serrés. Kamala Harris jette toute sa force dans cette campagne qui ne peut pas lui assurer à coup sûr un avantage sur son adversaire.
Les Malgaches supportent tant bien que mal l’adversité. Toutes les épreuves qu’ils subissent ne les font pas se départir de leur stoïcisme légendaire. Ils se sont adaptés aux délestages et aux coupures d’eau assez vite et ils se consacrent à leur lutte pour la survie avec courage. Ils entendent les échos des conflits internationaux et commencent à s’en soucier. Ils sont plus que jamais conscients de la précarité de leur avenir.
Patrice RABE
Ce n’est plus une précarité que les Malgaches sont entrain de vivre depuis quelques années mais une vraie torture morale , physique et psychologique face à un régime le plus incompétent de l’histoire de ce pays inapte avec sa mauvaise gestion au redressement de la Jirama entr’autres . C’est un fait indéniable par la présence au pouvoir d’un autocrate mégalomane , mythomane , paranoïaque , populiste et démagogue qui n’a pas le sens de la priorisation . Cette situation catastrophique du pays non seulement avec les problèmes cruciaux de l’énergie et de l’eau mais aussi le déclin sur tous les plans . Les chiffres , les classements et les rapports sont des indicateurs fiables du marasme économique . Jamais on a connu une chute vertigineuse du pouvoir d’achat , une insécurité généralisée et un délabrement des infrastructures routières . Rainilainga Rainidedaka Radomelina Ratandrametaka a fait le pari d’un pays émergent mais que nenni ! Les Malgaches ont pris conscience de la brutalité de ce pouvoir voyou , corrompu et maffieux . Mais méfions-nous sérieusement de l’eau qui dort …
Voyez vous, la vie n’est pas faite par un pouvoir ; et un pouvoir n’est pas à vie .
Un grand angle pour tout un chacun de saisir que la prise de conscience de la réalité et du combat à mener pour faire face à la vie dépend en grande partie de chaque tête de pipe.
L’ erreur n’est-elle pas de checher à pointer systématiquement un bouc-emissaire, un tiers responsable et non de fouiller les voies et moyens appropriés et adaptés à chacun pour prendre le dessus .
L’école ne peut être exonérée de déviation.
Si tant est que, à titre d’exemple, la pauvreté est faite par un ensemble de facteurs et non de la seule volonté de puissance. Celle-ci ne peut être une fatalité certains de ceux qui ont mené une lutte ont gagné la bataille.
Le rôle du pouvoir administratif est important, certes ,mais ne devrait en aucun cas, brider la volonté et la pugnacité pour réaliser et éviter les raccourcis improductifs
Il suffit de se référer aux impacts socio-économiques engendrés par une natalité galopante et une trop forte démographie pour mieux savoir, etc.
Quelques qualités spécifiques qui se donnent du temps pour grandir.
A fuir ! Il est devenu fou maintenant ce Collabeu qui parle de démographie galopante (et non de natalité galopante pauvre demeuré ) pour éclaircir les lanternes avec les calvaires vécus par le peuple à cause de la crise d’eau et d’électricité mortifère surtout pour les plus démunis . Ce faux-cul oublie qu’on ne parle pas de bouc émissaire mais d’un responsable tout désigné de cette situation inacceptable par son incompétence en parlant justement de RADOMELINA avec ses promesses en l’air !
Le lambo sauvage a la chance d’être dans la forêt sans avoir à utiliser les bougies comme les écoliers et les étudiants Malgaches et nous sommes bien en 2024 , j’aime !