Depuis l’élection du président Donald Trump, le monde a eu l’impression d’être totalement chamboulé. Il vit sous le régime d’une insécurité permanente, ne sachant pas de quoi demain sera fait. Le locataire de la Maison blanche a décidé d’imposer les rapports de force dans les relations internationales. Il dicte ses règles sans se soucier de la disponibilité de ses interlocuteurs à les accepter ou non. Depuis deux mois, il a dirigé de cette manière sa politique internationale. Mais c’est cette semaine qu’il a montré sa volonté de puissance, en décidant de manière unilatérale d’augmenter les droits de douane des produits importés aux États-Unis. Tous les pays ont été touchés, mettant en grande difficulté les plus vulnérables. Le monde entier a tremblé et a eu l’impression de se diriger vers une crise semblable à celle de 1929. Les marchés boursiers se sont affolés et ont connu une baisse sérieuse. Donald Trump et son imprévisibilité ont semé la panique dans l’économie mondiale. Ce dernier s’est réjoui de voir de nombreuses délégations se déplacer à la Maison blanche pour négocier. Il n’a cependant pas voulu ménager la Chine, considérée comme l’adversaire irréductible des États-Unis. Le bras de fer entre les deux grandes puissances a été sans merci. Les droits de douane imposés des deux côtés ont atteint des sommets. Le bras de fer est engagé, mais chacun ne veut pas perdre la face. Les analystes pensent qu’à un moment donné, auront lieu des négociations. Le président Donald Trump a de nouveau surpris tout le monde en annonçant la suspension des hausses de droits de douane décrétées pendant 90 jours. La nouvelle a été accueillie favorablement par les pays impactés et a provoqué une hausse des cotations sur les marchés boursiers. Ce revirement du président Trump a été analysé comme une décision dictée par les réactions négatives d’une partie de ses électeurs. Des dissensions sont aussi apparues au sein de son équipe et l’ont obligé à rectifier le tir.
Ce début de crise qui a secoué le monde économique mondial a quelque peu occulté l’évolution du conflit russo-ukrainien. On est encore loin de la conclusion du cessez-le-feu annoncé lors des négociations menées par les délégations américaine et russe en Arabie Saoudite. Les missiles russes continuent de s’abattre sur l’Ukraine et provoquent les protestations de Volodimir Zelensky. On constate une sorte de statu quo sur les lignes de démarcation actuelle . On a appris qu’un décret avait été signé à Moscou pour une nouvelle mobilisation..
Au Proche Orient, les bombardements israéliens continuent sur la bande de Gaza, provoquant des centaines de victimes. Le premier ministre justifie ces attaques par la pression exercée sur le Hamas pour qu’il libère les otages israéliens. Cette politique destructrice est désapprouvée par une majorité d’Israéliens . Un millier de réservistes ont signé une pétition pour condamner cette action menée dans l’enclave.
Madagascar n’est pas à l’abri des turbulences qui secouent le monde en ce moment. L’économie du pays est fortement impactée par la décision de Donald Trump d’augmenter les droits de douane des produits importés de la grande île. La hausse de 47% a provoqué la panique du secteur textile et de celui de la vanille Le répit de 90 jours laissé par le président américain permet de chercher des solutions alternatives pour résoudre les problèmes qui se posent. C’est une nouvelle orientation de notre politique économique qui est envisagée. La grande île s’apprête à accueillir le sommet de la COI et ce grand rendez-vous lui permettra d’affirmer le rôle qu’elle entend pleinement jouer. Elle est décidée aujourd‘hui à s’adapter au rythme imposé par les grands de ce monde.
Ella Patrice RABE