« Le pouvoir actuel à Madagascar ne résulte pas d’un coup d’un coup d’Etat mais de vacance institutionnelle de pouvoir », selon lui. Le colonel Mickael Randrianirina a beaucoup insiste la- dessus lors de son intervention télévisée de dimanche 16 novembre dernier. Précision nécessaire pour l’international, envers les bailleurs de fonds traditionnels, en particulier. Ce n’est pas non plus la révolte des colonels, allusion ici à la dictature des colonels instaurée en Grèce suite à la chute de la monarchie le 21 avril 1967 puisque qu’une concertation nationale se tiendra pour définir les choix de régime a soumettre à un referendum (l’agenda a été déjà préconisé par le Premier ministre}.
Remake de 1972
Le contenu et le ton de son discours nous recadrent dans un contexte d’il y a cinquante ans en arrière. On parle de projet de concertation nationale l’équivalent d’un certain « Zaikabe » vocable mis à la mode par les jeunes lors des meetings au stade U d’ Ankatso ; de malgachisation de l’enseignement, une ritournelle matière à réflexion ressassée à longueur de temps mais jamais conclue tout simplement parce qu’on a omis l’essentiel, la démocratisation de l’enseignement et la vision globale à doter au contenu à enseigner.
Train de vie de l’Etat
Le TGV est parti pour quelque part on ne sait où, mais l’on s’inquiète du convoi de nominations auquel on assiste, et l’on se demande si la refondation ne va pas fouler aux pieds les « werawera » au relent d’orange (dépenses onéreuses, ostentatoires et inutiles) pour verser dans la vraie politique d’austérité qui devrait être compatible avec la capacité financière du pays et aux objectifs de lutte contre la pauvreté que la refondation aspire, en clair si le train de vie de l’Etat reflète réellement l’effort demande a tout le monde.
Macron, manalavi-dàlana mba ho hitan’ny olona
Le président français pour aller au Nigeria fait un large détour en passant par l’Ile Maurice. La France est un pays avec lequel nous ne pouvons pas feindre l’indifférence. Son président après les multiples crises qui ont traversé le « pre-carré » français en Afrique va faire une tournée à travers le continent pour essayer de consolider les seuls morceaux restants. Pour ce faire et pour se faire désirer par les Malgaches il entreprend cette virée que l’on peut qualifier de « m’as-tu vu » (manalavi- dàlana mba ho hitan’ ny olona), parce que d’autres pays lorgnent avec instance sur nous.
L’émeraude de 300 kg le gag qui a ridiculise même les présidents.
« Découverte d’une pierres précieuses de 300 kgs dissimulées à Iavoloha » titre à la Une la presse cette semaine. Qu’en –est-il ? Est-ce encore un butin oublié, volontairement comme le générateur de 100mgawtt pour ne pas à dévoiler son historique ? Pour en savoir plus écoutons une personne témoin des faits : « On parle de 300kgs d’émeraude, il s’agit en fait de gangue, une matière sans valeur qui enveloppe une pierre précieuse. Il y en a en tout et pour tout quelques carats d’émeraude l’unité de mesure est le carat (0,20 gramme et non le kilo), sa valeur déclarée lors de son transfert était de 8 000 euros, » Dire que tout le monde y compris les présidents ont pensé découvrir « un trésor inestimable» Enfin la méconnaissance en matière de gemmologie a rendu célèbre cette découverte qui ressemble à une jolie côtelette avec que du gros lard englobant une toute partie de viande comestible.
M .Ranarivao





