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Migration : 200 000 nouveaux venus accueillis chaque année dans la Capitale -
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vendredi, mai 16, 2025

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Migration : 200 000 nouveaux venus accueillis chaque année dans la Capitale

On constate une urbanisation anarchique dans la Capitale. (Photo d’archives)
On constate une urbanisation anarchique dans la Capitale. (Photo d’archives)

La population rurale préfère s’installer en ville en raison de la dégradation des activités agricoles, de l’insécurité et de la précarité foncière.

La ville d’Antananarivo affiche une saturation en matière de zone constructible et habitable. Avec une population en phase d’atteindre les 3 millions d’habitants pour une superficie de 87 km², la densité atteint en moyenne 34 000 habitants au km². Selon une étude de la Banque Mondiale en 2011, environ un tiers de la population malagasy vit dans des agglomérations urbaines, dont près de la moitié autour de la commune urbaine d’Antananarivo. On enregistre chaque année environ 200 000 nouveaux venus dans la Capitale, d’après l’Observatoire du Foncier lors d’une présentation à la presse hier.

8 millions d’habitants. Les conséquences de cette forte migration sont nombreuses. On peut citer, entre autres, le taux de bidonvilisation de plus de 90 %, les constructions illicites et illégales avec un taux de plus de 80 %, l’exiguïté de l’espace habité jusqu’à 10m² dans les bas-quartiers, la squatterisation des propriétés privées ainsi que la construction et l’occupation anarchique du domaine public comme l’emprise des routes et les canaux d’évacuation. La prolifération du secteur informel n’est pas en reste. Mais selon la projection de cette étude de la Banque Mondiale, au rythme actuel, un malgache sur deux vivra en ville et l’agglomération d’Antananarivo atteindra presque 8 millions d’habitants, d’ici cinq ans. Par contre, la principale cause de ce phénomène alarmant de la migration est l’inadaptabilité des plans d’urbanisme dans la ville d’Antananarivo et ses périphéries étant donné que la dernière mise à jour était en 2006, d’après les enquêtes menées par l’Observatoire du Foncier. La faible capacité d’absorption de la Capitale en termes de logement, d’emploi et d’infrastructure face à d’importantes vagues de migration de la population en milieu urbain en est une autre.

Explorer des opportunités. Mais pourquoi la population rurale préfère aller en ville ? – Il y a eu plusieurs raisons selon les explications des techniciens de l’Observatoire du Foncier. A titre d’illustration, on peut mentionner la dépréciation des activités agricoles, l’insécurité rurale, la raréfaction des parcelles agricoles issues des morcellements successifs, la transformation progressive des espaces de cultures en zones résidentielles et l’usage immobilier des terrains agricoles. Tout cela contraint les ménages ruraux à rechercher des activités plus rémunératrices en ville. Généralement, ils s’installent en ville pour explorer des opportunités dans le commerce ambulant, la main-d’œuvre occasionnelle, les petites réparations, le transport collectif, le portage et les travaux domestiques, a-t-on appris. En effet, les pratiques des activités illégales et l’insécurité sont de surcroît un corollaire de cette situation. Par ailleurs, la squatterisation sur les terrains publics et privés est souvent à l’origine des conflits fonciers et des actions de déguerpissement menées par l’Etat, a-t-on évoqué.

Projet « Exode urbain ». Pour renverser ces problèmes démographiques et fonciers, des actions visant à solutionner l’exode rural ont été identifiées. Il s’agit, entre autres, de la restructuration des bidonvilles, de l’opérationnalisation du plan d’urbanisme « Grand Tanà » et de la construction des logements sociaux. Le projet « Exode urbain » mené par l’association Hafari Malagasy n’est pas en reste dans le but d’organiser la migration des habitants de la ville vers des espaces ruraux viabilisés. L’objectif consiste à réduire la surpopulation urbaine et le taux de pauvreté en donnant la possibilité aux ménages d’accéder aux logements décents et aux parcelles agricoles de taille viable. En fait, « Antananarivo a atteint son maximum en termes d’accueil et l’engorgement de la ville favorise les désordres sociaux et fonciers alors que les litiges fonciers traités au niveau du tribunal aboutissent rarement et s’étalent sur une longue période. C’est pourquoi, nous avons mené ce projet », a fait savoir le président de l’association. Notons que 240 ménages sont installés à Soaniadanana au PK 67 de la RN4, dans ce cadre. Chaque individu disposerait de 300 m² d’espace habitable et des zones cultivables comprises entre 1 et 3 ha. Mais la réussite de ce projet demeure encore incertaine même si de plus en plus de ménages s’y intéressent, a-t-on conclu.

Navalona R.

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