
La chute des cours des minerais de ces dernières années a provoqué des licenciements dans les mines en Afrique. Cela provoque un ralentissement économique dans de nombreux pays miniers africains où des groupes ont été obligés de supprimer des emplois de réduire les opérations et même de déclarer la fin de leurs activités. En Afrique du Sud, un des grands pays miniers en Afrique, l’on a déjà annoncé officiellement la suppression de plus de 6 000 postes.
Madagascar n’est évidemment pas épargné par cette crise du secteur minier. Ambatovy et QMM, les deux plus grands projets miniers du pays continuent de souffrir de ce contexte plutôt morose. Mais avec la différence que si dans la plupart des pays africains, la règle est maintenant la stabilité du système juridique, à Madagascar, c’est plutôt le chamboulement avec le projet de nouveau code minier qui ne fait visiblement pas l’unanimité, surtout du côté des opérateurs. Et la situation est devenue plus incompréhensible quand on sait qu’après avoir fait du tam-tam sur ce projet de nouveau code minier, l’exécutif se mûre actuellement dans un silence absolu. L’Etat a-t-il finalement admis l’inopportunité d’un nouveau code minier dans un contexte de crise ? C’est ce qu’espèrent, en tout cas, les professionnels du secteur qui souhaitent avant tout travailler dans un environnement stable et sécurisé qui pourrait leur permettre d’avoir plus de visibilité et de faire une projection sur l’avenir.
R.Edmond