
Concoctés depuis quelques années, le nouveau Code minier et le nouveau Code des hydrocarbures devraient sortir cette année. Des investisseurs étrangers attendent déjà les prochains appels d’offres, selon le DG de l’OMNIS, Rasoanaivo Bonaventure.
Un atelier régional sur la refonte des Codes régissant les mines et le pétrole, s’est tenu la semaine dernière dans la région Atsinanana. Initié par le Ministère de tutelle, avec l’OMNIS (Office des Mines Nationales et des Industries Stratégiques), cet atelier de trois jours sera également organisé dans d’autres régions, durant les deux prochains mois. Après cette phase, des consultations seront prévues pour la société civile, le secteur privé, etc. d’après les explications du directeur général de l’OMNIS. « Plusieurs améliorations sont apportées dans les nouveaux Codes. Parmi cela figure, si l’on parle des hydrocarbures, le contrat de partage de production, selon la loi actuelle. En effet, on peut donner plus de latitude aux compagnies et offrir une possibilité de concession. Certains pays optent pour les contrats de concession. L’avantage est que l’Etat encaisse des gains, dès le début du projet », a indiqué le DG Rasoanaivo Bonaventure, lors d’une journée de reboisement de l’OMNIS, organisée à Ampangabe, vendredi dernier.
Environnement. Parmi toutes les améliorations qui seront faites sur les nouveaux Codes, l’environnement sera priorisée. En effet, la restauration de la végétation à Madagascar figure dans les priorités de l’Administration minière et pétrolière. Les impacts de la déforestation s’aggravent déjà pour Antananarivo. Pour l’OMNIS, les actions de reboisement datent déjà de 1986, et lui a permis de couvrir 27ha de terrain. Vendredi dernier, 2ha ont été reboisées à Ampangabe, par les employés et les partenaires de l’Office. « Avec la sécheresse, seulement 15% des arbres que nous avons plantés l’année dernière ont poussé. Cette fois, nous envisageons d’en planter 5 000 pieds. Les 3 500 seront dédiés au regarnissage de la zone reboisée en 2016. Les 1 500 restants seront plantés sur un autre terrain », a affirmé le DG de l’OMNIS.
Antsa R.