Il semble que le danger soit écarté. Mais la vigilance est de mise.
Le ministère de la Santé publique fait en sorte de rassurer l’opinion quant à la psychose provoquée par l’existence de la peste pulmonaire à Moramanga, ayant fait beaucoup de victimes. «La situation est maintenant sous contrôle», dit-on. Pour rappel, les 12 cas enregistrés, dont 8 décès ont tous présenté des signes cliniques de peste pulmonaire, d’ailleurs confirmés par les tests de diagnostic rapides (TDR) qui se sont révélés positifs. Le premier cas de décès était daté du samedi 20 août dans l’après-midi, après une fête de famille dans le village d’Antsahatsianarina. Et le deuxième cas survient 3 jours après, dont deux morts en cours de route, et les quatre restants dans l’hôpital de Moramanga. Par ailleurs, ceux qui ont été atteints par la maladie ont bénéficié de traitements appropriés, dont deux sont déjà sortis de l’hôpital et sont hors de danger, selon toujours les explications. Et des recherches de caveaux sécurisés sont maintenant en cours toujours dans le district de Moramanga, pour inhumer les corps des victimes, «afin que les familles ne puissent pas les voler».
Aucune propagation. Appui en médicaments et intrants nécessaires à la riposte, mise en place d’équipes prêtes à intervenir immédiatement et envoi d’une équipe multidisciplinaire d’investigation, réunion avec l’équipe centrale,… telles sont entre autres les activités entreprises par le ministère de tutelle pour la riposte contre cette maladie dangereuse. Bref, à en croire ce département chargé de la Santé publique, les populations de Moramanga n’ont plus rien à craindre quant à la propagation de cette maladie. Toutefois, vigilance!
Arnaud R.