« L’objectif est de faire savoir les textes en vigueur concernant les conditions d’hygiène au niveau des tueries. Les lieux d’abattage devraient être bâtis suivant les normes en matière d’hygiène. Aucune maison d’habitation ne peut être construite dans les 200m aux alentours d’une tuerie, ceci est de 500 m à 1 km pour le cas d’un abattoir. Cette mesure est prise pour éviter les risques d’odeur insalubre qui pourrait gêner les riverains. Il faut également respecter les normes sur l’abattage proprement dit, ceci pour préserver la santé publique. L’objectif est surtout de proposer des produits respectant les normes aux consommateurs. » C’est ce qu’a déclaré hier le secrétaire général du ministère de l’Elevage, Mandrano Julien, lors d’une formation qui a été dispensée à Ankadindratombo par ce département ministériel, aux plusieurs maires de Grand Tana, aux propriétaires privés de tuerie et aux responsables de tuerie d’Alasora.
Permis de construire. Les transporteurs de viandes et les responsables de l’hygiène des produits d’origine animale ont également participé à la formation. En fait, les maires sont les principaux concernés de cette formation car ce sont eux qui délivrent les permis de construire. « Les tueries ont été construites bien avant l’installation des riverains. C’est le cas de la tuerie d’Ankadindratombo, actuellement objet de plusieurs requêtes au tribunal alors que le propriétaire est dans son bon droit. Pour d’autres, les riverains se sont installés avant la construction de tuerie », a fait constater le SG du ministère de l’Elevage. Avant de prévenir : « Le ministère de l’Elevage prendra des mesures qui s’imposent après cette formation. Les tueries se conformant aux normes bénéficieront d’agrément, autrement une suspension ou fermeture sera inévitable. »
Recueillis par R. Eugène