
Les commerçants doivent connaître leurs obligations vis-à-vis de l’Etat et des consommateurs.
L’usage des factures et la traçabilité des produits. Tels sont encore les problèmes rencontrés par les commerçants dans la Capitale. Une équipe dirigée par le ministre du Commerce et de la Consommation, Henri Rabesahala, a effectué hier une descente de sensibilisation au marché d’Anosibe dans le but de faire connaître à ces commerçants leurs obligations vis-à-vis de l’Etat et des consommateurs. A titre d’illustration, ces derniers ont le droit de connaître la traçabilité des produits qu’ils achètent sur le marché, depuis leur origine au niveau des producteurs jusqu’à leur étalage par les commerçants. En outre, « les prix de chaque marchandise mise en vente doivent être affichés correctement. C’est une obligation telle qu’il a été inscrit dans la loi sur la concurrence », a soulevé le ministre du Commerce, Henri Rabesahala, lors d’un entretien avec quelques grossistes à Anosibe.
Mauvaise surprise. L’établissement de factures constitue également une autre obligation des commerçants envers leurs clients. « Ce qui leur permettra d’exercer sereinement leurs activités de façon professionnelle. En effet, les pénalisations pourraient être une mauvaise surprise pour eux en cas de contrôle inopiné des autorités compétentes », a-t-il évoqué. La preuve, un grossiste se plaint d’avoir reçu une amende de 78 millions d’Ariary pour ne pas avoir utilisé des factures. Par ailleurs, le ministre de tutelle a salué les efforts entrepris par des artisans créatifs en saisissant des opportunités qui s’offrent suite à la nouvelle disposition prise par l’Etat concernant l’utilisation des sachets en plastique. Ils ont en fait fabriqué des sacs en papier. Ces nouveaux articles sont déjà mis en vente à Anosibe afin de remplacer les sachets en plastiques qui sont désormais retirés du marché.
Navalona R.