Si les détenus au sein de la maison d’arrêt d’Antanimora bénéficient d’un soin de santé, du moins du mieux que peuvent offrir le ministère de la Justice et ses partenaires, qui donnent des médicaments, la surpopulation en milieu carcéral dans tout Madagascar est un défi auquel fait face le ministère. Car les efforts fournis par le ministère dans les prisons ne suffisent plus, pour répondre à la demande, compte tenu du fait que, à Antanimora, si la capacité est de 800 détenus, la prison compte 3 225 incarcérés qui doivent alors se partager chaque petit mètre carré de libre. Cela favorise les maladies liées à l’insalubrité, et la promiscuité entraîne des maladies telles que la tuberculose, les infections respiratoires, la diarrhée… Hier, les détenus ont bénéficié d’auscultations gratuites, de dépistage du Sida et du diabète, grâce à un partenariat entre le ministère de la Justice, de la Santé publique, et de la Population et des affaires sociales.
Anjara Rasoanaivo