
Un défi est lancé par ce département pour assurer la relance de l’économie nationale.
Après le « Madagascar Action Plan » ou MAP, Madagascar ne dispose plus de document de planification surtout durant la période de transition. On fonctionne en ce moment avec un document intérimaire puisque la politique économique est déjà élaborée. Le ministère de l’Economie et de la Planification se penche actuellement sur l’élaboration d’un Plan National de Développement avant la fin de cette année. C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Economie et de la Planification, Herilanto Raveloharison lors d’une conférence de presse hier.
Défi. « Il s’agit d’un document de référence traduisant notre politique économique en termes de planification pour les cinq années à venir, et ce, en conformité avec la Politique Générale de l’Etat. Ce plan national est indispensable pour la programmation des actions à entreprendre en vue d’assurer une relance de l’économie nationale tout en identifiant les secteurs prioritaires et les conditions de réussite de cette relance », a-t-il expliqué. Le Numéro Un de l’Economie veut ainsi lancer un défi pour relancer l’économie du pays qui est déjà affaiblie par les effets de la crise politique durant les années de transition, sans compter la faiblesse de la croissance économique depuis son indépendance. Des actions doivent être, entre autres, renforcées au niveau de l’agriculture étant donné que la majorité de la population pauvre se situe en milieu rural. Quant aux conditions de réussite de cette relance, le ministre de l’Economie, Herilanto Raveloharison tient à préciser qu’il n’y aura pas de relance économique sans relance des institutions qui se traduit par la disposition d’un cadre institutionnel efficient et efficace. « Il faut que le système de contrôle et de lutte contre la corruption soit entre autres renforcé en vue d’instaurer l’Etat de droit et la bonne gouvernance. Le développement de l’’énergie constitue également une autre condition de réussite de la relance économique », a-t-il rajouté.
Atteint. Par ailleurs, les partenaires techniques et financiers attendent l’application effective de ce Plan National de Développement afin qu’ils puissent apporter leurs contributions dans la relance économique. Notons que nombreuses sont les déclarations de promesses de financements des bailleurs de fonds internationaux, tels que le FMI, la Banque Mondiale, l’Union Européenne et la BAD. Et parlant de la prévision de taux de croissance économique de 3% pour cette année, le ministre de l’Economie assure que ce sera atteint.
Navalona R.