
Se référant aux recommandations du président de la République qui préconise la coopération internationale pour lutter contre les trafics de bois de rose, le ministre de l’Environnement Anthelme Ramparany opte pour la vente des bois saisis dans le pays où la saisine a été faite. « En fait, nous avons deux options. Soit, on rapatrie les bois saisis et on les vend sur appels d’offre internationaux. Soit, on vend ces bois de rose saisis sur place avec toute la transparence que cela exige. Le ministère de l’Environnement roule pour cette deuxième option. Mais, s’il faut rapatrier les bois saisis, il serait préférable de les valoriser en les transformant avant de les mettre en vente. », explique le ministre Anthelme Ramparany. Avant de mettre en garde tous ceux qui seraient tentés d’usurper le nom du ministère pour leurs intérêts particuliers : « Un missionnaire du ministère qui effectue officiellement des déplacements en province doit être muni d’un ordre de mission pour éviter des confusions qui risquent de ternir l’image du ministère. »
OLEP. Le ministre de l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts a présidé hier matin une réunion de travail avec le personnel de l’OLEP (Organe de Lutte contre les Evénements de Pollution) à Ambatobe. Une occasion pour lui de mettre l’accent sur la culture de résultat qui doit guider le personnel de cet organisme rattaché au ministère de l’Environnement. « Il n’y aura pas d’état d’âme et de favoritisme. Chacun sera jugé à partir de ses résultats sur la mise en œuvre de la Politique Générale de l’Etat. Chaque responsable sera évalué tous les trois mois. Si à chaque évaluation, des échecs sont indépendants des responsables concernés, on peut les tolérer. Mais, si c’est le contraire, les sanctions s’appliqueront. », avertit le ministre Anthelme Ramparany. Ce dernier a déclaré hier devant le personnel de l’OPEL qu’il faudra prendre en compte les actions des partenaires techniques et financiers tout en renforçant l’esprit d’équipe.
Lutte commune. En tout cas, force est de constater que la lutte contre les trafics de bois de rose n’est pas la seule affaire du ministère de l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts. La réussite de cette lutte dépend de la réelle volonté d’autres responsables dont notamment ceux de la Justice et des forces armées, en particulier la Gendarmerie nationale qui assure la garde des côtes malgaches. A rappeler que la coopération internationale a permis de saisir les bois de rose et les tortues malgaches illicitement exportés à l’étranger.
RAJAOFERA Eugène