
Pour le Syndicat des Enseignants-chercheurs et Chercheurs-enseignants branche Antananarivo, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique devrait plus s’atteler sur les programmes de développement du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
“Nous invitons le gouvernement à nommer d’urgence un ou une ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et professionnel”. C’est ce qu’on peut lire dans un communiqué publié par la section Tananarivienne du Seces en date du 22 juin dernier. Et pour appuyer ces propos, le syndicat de noter qu’il “ ne faut pas oublier et minimiser les problématiques inhérentes au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui n’attendent qu’à être résolues”. Le Seces Tana d’interpeller également sur “les efforts de développement à entreprendre”. Dont les modalités de réalisation auraient été “convenues entre les deux parties et qui devraient être initiées pour éviter la résurgence des crises au sein du microcosme de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique”.
Partagée. Outre ces diverses interpellations à l’endroit du gouvernement, le Seces Tanà s’est également posé en tant que force de proposition et de conseil. Ainsi, le syndicat fait appel à la “ prise de responsabilité de tous les acteurs, ainsi qu’à une solidarité nationale de tous les secteurs dans la mise en œuvre du processus de développement du pays”. Pour en revenir aux problématiques inhérentes à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique, leur résolution devrait permettre aux enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de procurer de meilleurs enseignements et des formations dignes aux étudiants malagasy, conclut le Seces Tana.
Jose Belalahy