Une poursuite judiciaire des auteurs des importations illégales de bois précieux sera effectuée par les Américains tout en se basant sur une collaboration inter-gouvernementale.
Une collaboration inter-gouvernementale se tient avec les Etats-Unis dans le but de lutter contre les trafics des espèces faunistiques et floristiques qui sont menacées d’extinction. En effet, ces pays d’Afrique sont les grands fournisseurs alimentant les marchés de trafic de ces espèces. Le ministre de l’Intérieur américain, Sally Jewell, l’a annoncé hier lors d’une conférence téléphonique avec la presse en Afrique dont Madagascar via l’Ambassade des Etats-Unis. Pour le cas de la Grande île, « un stock de bois de rose illégal en provenance du pays est saisi aux Etats-Unis », a-t-elle déclaré. Et comme mesure servant à mettre un terme à ces trafics, « il faut faire appliquer les lois en vigueur », a-t-elle soulevé.
Rencontre. Notons que ce ministre américain effectuera très prochainement une visite dans trois pays d’Afrique, à savoir, l’Afrique du Sud, le Gabon et le Kenya. En effet, « le premier est très actif dans le domaine de trafic des animaux tandis que le Kenya a une collaboration étroite avec les Etats-Unis. Nous allons apporter un appui à ces trois pays compte tenu de leurs initiatives ambitieuses pour lutter contre les exportations illicites des animaux en appliquant des sanctions et en préservant les ressources naturelles », selon toujours Sally Jewell. En outre, elle a déclaré qu’une rencontre entre les pays concernés dont Madagascar aura bientôt lieu en Afrique du Sud. L’objectif est que tous les pays signent une convention en s’engageant à appliquer les règles internationales interdisant les trafics des espèces faunistiques et floristiques.
Contrebande. « Nous travaillons entre-temps avec les autres pays du monde pour identifier la contrebande des produits illégaux. Et nous poursuivons en justice les auteurs des importations illégales des bois précieux », a évoqué le ministre de l’Intérieur américain. Par ailleurs, elle a soutenu que 100 000 éléphants ont été tués entre 2011 et 2014 pour leur ivoire. Et maintenant, il y a encore un éléphant tué toutes les 15 minutes pour la même cause. « Une collaboration inter-gouvernementale s’impose ainsi afin qu’il y ait le maximum d’impact collectif », a-t-elle conclu.
Navalona R.