Une cinquantaine de formateurs représentant les différents acteurs du secteur agricole ont bénéficié d’une formation sur l’utilisation de la plateforme d’innovation.
Cette séance de formation des formateurs a été organisée par le Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA) et le Centre de coordination de la recherche et du développement agricoles (CCARDESA), une organisation de recherche au sein de la SADC, en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et de l’Élevage.À l’issue de laquelle, une cinquantaine de formateurs représentant les différents acteurs du secteur agricole ont été certifiés. Ces technologies agricoles innovantes seront mises en application sur 12 chaînes de valeur agricole. On peut citer, entre autres, le riz, le sorgho, le haricot, le maïs et le cacao.
Plateforme d’innovation. « L’objectif consiste à développer ces chaînes de valeur dans le cadre de cette transformation de l’agriculture, conformément à la mise en œuvre de la politique générale de l’Etat en vue d’atteindre l’autosuffisance alimentaire dans le pays », d’après les explications du Andritiana Randrianaivomanana, coordonnateur général des projets et partenariats au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, lors de la remise officielle des certificats aux formateurs ayant bénéficié d’un renforcement de capacité sur l’utilisation de la plateforme d’innovation à Nanisana. Il s’agit notamment de Technologies pour la transformation de l’agriculture africaine (TAAT) qui ont récemment été lancées par la Banque africaine de développement sur le continent de l’Afrique en vue de stimuler la productivité agricole.
Créer un réseautage. Il est à rappeler que la plateforme d’innovation regroupe toutes les parties prenantes œuvrant pour le développement d’une chaîne de valeur. Parmi lesquelles, on peut citer, entre autres, les organisations paysannes, les chercheurs, les transformateurs, les opérateurs de marché et les centres de formation agricole. Ils peuvent créer un réseautage tout en développant les échanges et les partages d’expériences surtout en matière de technologies innovantes permettant d’améliorer la production agricole telles que les semences améliorées résistantes à la sécheresse et les bonnes pratiques agricoles servant à lutter contre l’infestation des micro-organismes nuisibles aux cultures. En outre, l’application des technologies servant à renforcer les traitements post-récoltes s’avère également primordiale afin de limiter les pertes de la production. Il faut savoir que ces 50 formateurs ayant été certifiés par FARA (Forum pour la recherche agricole en Afrique) vont dispenser des formations sur ces nouvelles technologies agricoles dans leurs régions d’intervention respectives.
Navalona R.