La mise en place de l’Advanced Cargo Declaration continue de faire des vagues, avec notamment cette guerre de communiqué entre le secteur privé victime des effets néfastes de ce nouveau système et l’Autorité Portuaire Maritime et Fluvial (APMF), qui lors de sa dernière conférence de presse a défendu la nouvelle procédure. Mais sur le terrain, les conséquences néfastes de ce forcing semble se dessiner. L’on apprend, en effet, que des exportations commencent à être bloquées. Ce serait notamment le cas pour des containers de nickel d’Ambatovy qui n’ont pas pu être acheminés à temps pour des raisons de procédure liée à l’ACD. Et quand on sait que ces containers valent des milliers de dollars et surtout qu’Ambatovy est une entreprise qui subit actuellement les effets néfastes de la baisse des cours du nickel, l’on sait à quel point l’ACD peut constituer un blocage au commerce extérieur. Par ailleurs, la mauvaise réputation de Jean Codo un des principaux dirigeants de l’entreprise prestataire de l’ACD, en l’occurrence, l’ATPMS, continue de susciter le doute dans le monde des affaires. Faut-il en effet rappeler que la presse en ligne africaine relate des contrats douteux réalisés dans des pays africains récemment sortis de crise comme Madagascar.
Antsa. R