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jeudi, juillet 4, 2024
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Trafic d’espèces sauvages : Mise en place d’une task force

Le MEDD, avec les membres de l’OMC locale, lors d’une réunion dans la région Atsimo Andrefana.

Le ministère de l’environnement et du développement durable affirme sa volonté de lutter contre le trafic des espèces sauvages. Une enquête sur le récent cas enregistré serait ouverte.

Une mobilisation qui est tout à fait logique. Le ministère de l’environnement et du développement durable entend renforcer les dispositifs de lutte contre les trafics d’animaux endémiques de Madagascar. Le département ministériel avance une hausse considérable des cas. La sensibilisation et l’information des Malgaches, surtout auprès des communautés locales ainsi qu’auprès des responsables nommés, sur les lois régissant ces espèces, plus particulièrement les tortues, constituent la base de son approche. Cette campagne vise également les transporteurs, qu’ils soient terrestres, fluviaux ou maritimes. Outre les sensibilisations et l’information, le renforcement des dispositifs de contrôles sur toutes les routes nationales ou encore des descentes sur terrain afin de dépister les réseaux de trafiquants de tortues figurent dans la liste des actions à entreprendre.

OMC. Une réunion dirigée par Max Fontaine, ministre de l’environnement et du développement durable (MEDD) dans la région Atsimo Andrefana avec les membres de l’OMC ou Organe Mixte de Conception (composé d’éléments des forces de l’ordre locale), a permis la mise en place d’une task force dont la mission serait de venir à bout des réseaux de trafics d’animaux protégés. Des descentes dans les régions Androy et Atsimo Andrefana sont également prévues. La mission de contrôle auprès du « village tortue Mangily », ny Lavalolo Turtle Center LTC à Itampolo ainsi que le Centre Reniala sont des exemples d’initiatives menées par le ministère. Ces dernières années, les cas de trafics d’espèces protégées sont récurrents. Avec les dernières prises, ce sont quelques dossiers de plus sur la longue liste de dossiers relatifs aux trafics observés cette année. Si les tortues et lémuriens sont souvent cités, d’autres espèces d’animaux et de végétaux sont aussi victimes des réseaux de trafics. Baobabs, amphibiens ou encore caméléons du pays, sont prisés par les marchés noirs, surtout ceux de l’Asie du Sud-Est. Si le gouvernement, via le ministère chargé de l’environnement et du développement durable, pense réellement le discours sur la volonté d’en finir avec ces pratiques qui vident le pays de sa biodiversité, des mesures exemplaires doivent être prises.

José Belalahy

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