Le dernier coup de collier est en train d’être donné. Avec l’inauguration, ce matin, de la voie rapide reliant Ivato au Boulevard de l’Europe, les derniers doutes sont levés sur l’achèvement des infrastructures prévues pour ce sommet de la Francophonie. Les travaux se sont déroulés sans relâche ces derniers temps.
Mise en place des dernières touches
Les incrédules étaient nombreux quand le président du comité d’organisation affirmait, fin septembre que le chronogramme était parfaitement respecté. Malgré les difficultés budgétaires, le rythme de travail sur les chantiers, notamment celui de cette route reliant Ivato au centre ville, a été tant bien que mal maintenu. Le village de la Francophonie est devenu une vitrine de l’organisation avec l’installation des pavillons des différents pays francophones, l’idée de construire des logements censés accueillir une partie des participants ayant été abandonnée. Les lieux d’hébergement des invités les plus prestigieux sont maintenant connus et ont été sécurisés. Ceux des membres de leur délégation n’ont pas encore tous été déterminés et la commission qui s’en occupe travaille d’arrache-pied pour y parvenir. La mise en place d’un plan de circulation fluide dans la capitale s’est fait tant bien que mal. Les rumeurs lancées sur les restrictions draconiennes ordonnées par les autorités n’ont pas été faciles à écarter. Ces dernières ont multiplié les points de presse pour les dissiper. On ne sait pas si l’opinion a été tout à fait convaincue par les explications fournies. Le volet de la sécurité est, semble-t-il, bien maîtrisé par les responsables des forces de l’ordre. La présence d’éléments dans tous les coins de la ville en est un des aspects. Les stigmates de la pauvreté ont effacés avec le déplacement des « 4’mis » vers des dortoirs aménagés par le ministère de la Population. Certains esprits caustiques se demandent s’il s’agit de mesures provisoires ou de solutions pérennes. A quelques jours de l’ouverture du sommet, tout se met en place. Les dernières touches à apporter sont les plus difficiles à réaliser, car le temps presse.
Patrice RABE