Les partisans du MMF au niveau des 192 « Fokontany » se sont donné rendez-vous à Andrefan’Ambohijanahary samedi dernier.
« Nouvelle dénomination, nouvelles stratégies ». En effet, les leaders du mouvement « Mitsangàna ry Malagasy » qui, depuis le 2 septembre dernier est connu sous l’appellation « Malagasy Mivondrona ho amin’ny Fanorenana » (MMF) ont décidé de changer de stratégie. Désormais, il n’est plus question de descente dans la rue, du moins pour le moment. La priorité du moment consiste à mettre en place les structures de base au niveau des communes et des « Fokontany ». Samedi dernier, les partisans du MMF se sont donné rendez-vous au quartier général de ladite Plate-forme politique à Andrefan’Ambohijanahary. Des représentants des 192 « Fokontany » et des six arrondissements de la capitale ont voté à l’occasion les membres des bureaux au niveau de la base. La refondation totale de la Nation étant l’objectif final visé par le mouvement, l’adhésion de tous les partis politiques, des associations et des simples citoyens est donc nécessaire. C’est pourquoi cette offensive de charme au niveau des quartiers.
Diktat. Faut-il rappeler que tous les mouvements de contestation anti-régime, en l’occurrence du « Mitsangàna ry Malagasy », le « Dinika ho Fanavotam-Pirenena », le « Antso ho Fanavotam-Pirenena » dirigé par l’ancien membre du Congrès de la Transition, Faniry Razafimanantany, le Mouvement pour la Liberté d’Expression, ainsi que plusieurs mouvements syndicaux sont regroupés au sein du MMF. D’après les explications, « l’objectif est d’unir les forces pour faire face au diktat du régime ». Les opposants regroupés au sein du MMF persistent et signent en réclamant le départ du président Hery Rajaonarimampianina. « Il est temps de renverser le régime HVM pour mettre fin à la souffrance de la population », martèle-t-on. L’opposition dénonce notamment l’incapacité des tenants du pouvoir à résoudre les problèmes d’insécurité, le délestage, l’inflation, la vente des terrains aux investisseurs étrangers, les exploitations illicites des ressources naturelles, ainsi que les abus de tout genre perpétrés par les dirigeants et leurs proches. Face à tous ces maux qui gangrènent la réalité sociopolitique malgache, les leaders du « Malagasy Mivondrona ho amin’ny Fanorenana » prévoient d’organiser des manifestations au niveau des autres provinces.
Davis R