Quatre jours après la sortie de Batsirai dans le canal de Mozambique, tout l’appareil gouvernemental s’est mis en branle pour évaluer sur le terrain l’ampleur des dégâts. Le président de la République a été le premier à se rendre dans les régions sinistrées où il a pu se rendre compte que tout est à reconstruire et qu’il faudra se mettre tout de suite à la tâche pour réparer les infrastructures détruites et pour venir en aide à cette population dans la détresse. Le pays n’est pas seul dans ce drame qu’il vit. Les Nations Unies sont à pied d’œuvre et apportent leur aide. Les pays amis comme la France notamment sont eux aussi à ses côtés.
Mobilisation tous azimuts Pour aider les sinistrés
Le BNGRC a commencé à revoir à la hausse le nombre de décès après le passage de Batsirai. Le chiffre de 80 morts à Ikongo est identique à celui rapporté par le vice-président de l’Assemblée nationale. On peut maintenant mesurer l’ampleur de la catastrophe que la population du sud- est a vécue le week-end dernier. Le chef de l’État a pu se rendre compte de l’étendue des dégâts. Les régions sont totalement dévastées et les habitants sont dans le dénuement total. Le président de la République a affirmé que tous les ministres allaient être mobilisés et devaient se trouver sur le terrain à partir de demain. Mais cette volonté manifestée qui est louable ne suffit pas, devant l’immensité de la tâche. Les organismes des Nations unies se sont mobilisés et apportent une aide conséquente. Les pays amis se sont eux aussi manifestés. La Suisse a envoyé une équipe de spécialistes humanitaires au Swiss Human Unit. Le ministère de l’Intérieur français, dans le cadre du mécanisme de protection civile de l’Union Européenne a projeté 60 sapeurs sauveteurs des formations militaires de la sécurité civile qui travailleront avec leurs homologues malgaches. Et 7 tonnes d’aide d’urgence seront également déployées par la croix rouge française pour venir en aide à 3.000 familles sinistrées. Il est à noter aussi que le département de La Réunion va également apporter son aide. La mobilisation sur le terrain a commencé et va aller en s’intensifiant.
Patrice RABE