A l’heure de la veillée d’armes, ce sont les Allemands qui sont sur le devant de la scène en affichant un très bel optimisme car non seulement ils sont en forme mais leurs adversaires ont des soucis. Y a-t-il un signe pour ouvrir une voie royale à la National Mannschaft ? Les Allemands y croient. Car tous les feux semblent au vert pour Thomas Muller et ses camarades qui peuvent bénéficier dès mardi au forfait de la star brésilienne, un Neymar que même les gens de la rue de Rio de Janeiro vénèrent comme un Dieu. Et ce n’est pas tout car le Brésil ne verra pas non plus son capitaine Thiago Silva, suspendu. C’est dire que l’occasion est trop belle pour les Allemands pour aller en finale. Et là aussi, il va probablement rencontrer une équipe d’Argentine privée de Di Maria si par bonheur Messi et ses amis parviennent à se débarrasser des Pays-Bas d’un Aryen Robben et de Van Persie ou le doute commence à s’installer après avoir été contraint par le Costa Rica à aller jusqu’aux tirs au but. En clair, les Allemands ont de quoi être optimistes car tout va dans le sens comme ils veulent notamment une équipe du Brésil orpheline de Neymar et de Thiago Silva mais aussi pour plus tard, tout au moins si l’Albiceleste parvient à se débarrasser des Néerlandais, d’une Argentine qui ne pourra pas compter sur Di Maria, un des cadres le plus performant de l’Argentine. Reste à espérer que Midi Madagasikara va se trouver aux premières loges. Une première bataille en fait car selon une organisation de la FIFA, les journalistes des pays qualifiés pour les demi-finales ont la priorité. Et si on ajoute les confrères brésiliens, on voit que la marge se rétrécit pour le seul journaliste malgache du lot. Mais comme l’Allemagne, nous avons des raisons d’espérer. Car au besoin, on irait frapper à la porte du recours en l’occurrence chez Ahmad qui jouit au sein de la FIFA d’une très grande autorité. Logique car s’il est la cible de certains journalistes il est un grand ami du président Sepp Blatter mais aussi du président de l’UEFA, Michel Platini.
Clément RABARY
