La formation date déjà d’une dizaine d’années, avec l’arrivée de Joel Rabesolo qui a apporté sa touche jazzy dans la world music de Monika Njava. Tanà n’a pas été en reste avec leur court passage au pays. Samedi dernier, Le Louvre et son public restreint ont pu savourer une musique à la fois du terroir malgache, conjuguée à la modernité. Une formule qui a conquis plusieurs pays et qui est naturellement appréciée par les compatriotes. Épaulée par les talentueux Bolo Rakoto David, à la basse, et Harty Andriambelo, avec à la batterie le quartet Monika Njava, elle a porté son public dans une ambiance à la fois traditionnelle et électrique. L’assistance en redemandait mais on doute fort de la possibilité de la satisfaire avec l’emploi du temps très chargé du groupe, surtout du guitariste Joel Rabesolo qui a multiplié les apparitions sur scène lors de son passage éphémère au pays. Monika Njava, quant à elle, n’a rien perdu de sa qualité de Diva. Sa voix rauque continue de plonger l’assistance dans un voyage musical international. Vivement un bis repetita.
Didi Ratsimbazafy
Monika Njava : La musique du terroir conjuguée à la modernité continue de séduire
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