1er avril 1971-1er avril 2021. Cela fait déjà 50 ans que la révolte paysanne dans le Sud du pays a déclenché une grave crise politique à Madagascar, un mouvement populaire initié par le Monima. Ce parti a joué un rôle important dans ces conflits qui ont conduit à la chute du président Tsiranana en 1972. Cette année, le Monima va donc célébrer le cinquantième anniversaire de ce soulèvement. Ce parti n’a pas oublié les évènements qui se sont passés le 31 mars 1992 au Cemes Soanierana qui, selon le communiqué remis à la presse, a coûté la vie à 9 personnes, y compris celle de Laha Gaston, ancien ministre des Arts et de la culture révolutionnaire. Toujours d’après le communiqué, une célébration aura également lieu au niveau des régions, en souvenir des membres et figures historiques du parti.
Plan de riposte. A propos de la situation sanitaire, le président national du Monima, Monja Roindefo, souhaite que le « plan de riposte contre l’expansion de la pandémie, proposé par le ministre de la Défense nationale le 18 juillet 2020, soit rediscuté et adopté éventuellement avec les compléments nécessaires ». Il estime, par ailleurs, que le pouvoir actuel ne pourra pas s’assurer, seul, de la santé de tout le peuple.
Recueillis par Dominique R.