Le président national du Monima propose l’instauration d’un dialogue entre les diverses formations politiques, et ce, afin de trouver un dénouement à la crise.
La situation qui prévaut dans le pays n’a pas laissé de marbre le président national du Monima. Monja Roindefo, car il s’agit de lui, apporte sa vision sur la conjoncture actuelle. « La décision prise par la Haute Cour Constitutionnelle ne conduit pas à la stabilité politique », a-t-il souligné. Et d’ajouter que « l’on assiste à un antagonisme structurel ainsi qu’à un antagonisme constitutionnel ». Le fils de l’illustre nationaliste Monja Jaona ne cache pas qu’il y ait une similitude entre la situation actuelle et celle de 2009. Il propose ainsi la médiation d’une Institution tampon pour régler le conflit ou le différend, c’est selon, entre l’exécutif et le législatif. « Dans le cas contraire, il y aurait une explosion sociale », a-t-il soutenu.
Importance. Le président national du Monima de déplorer également que les politiciens sont à l’origine de ce qui se passe actuellement dans le pays. De ce fait, il suggère que ces derniers se concertent afin de trouver un dénouement à la crise. Et c’est ce qui a poussé l’ancien Premier ministre à déclarer l’importance de l’instauration d’un dialogue entre les diverses formations politiques. Soit, un retour à la table de négociation.
Dialogue. En guise de solution, Monja Roindefo s’est référé à l’initiative de la plateforme « Strategy Development Empowerment » (SDE), lors de sa journée de consultation et d’échange, le week-end dernier, au restaurant « Le Pic vert ». Cette rencontre a permis de discuter sur les démarches à suivre et les questions à débattre pour un véritable dialogue entre les citoyens et les leaders politiques à Madagascar.
Dominique R.
