
Face à la situation qui prévaut dans le pays, le Monima par le biais de son président national, Monja Roindefo, a son mot à dire. A cet effet, il a tenu une conférence de presse en son domicile à Antsakaviro. D’entrée de jeu, il a procédé à un rappel des faits. Il a tenu ainsi à souligner que « nombreux sont ceux, Malgaches ou étrangers, qui constatent que, depuis le départ et l’absence de Monja Roindefo aux affaires de l’Etat, une instabilité règne dans le pays. Malgré cette absence, le Monima et Monja Roindefo n’ont pas eu de cesse d’apporter leurs suggestions quant au redressement de la vie publique ». Comme il fallait s’y attendre, il n’a pas manqué également de parler de l’élection présidentielle. « On peut être sûr que, qui que ce soit sera prononcé élu, celui-ci sera mal élu et cela prolongera l’instabilité politique actuelle », a-t-il soutenu. Et d’enchaîner que « dans l’éventuelle tenue d’un deuxième tour, nous saluons Monsieur Andry Nirina Rajoelina, candidat n°13 et Monsieur Marc Ravalomanana, candidat n°25, sortis de cette élection entachée de trop d’irrégularités ». Il n’a pas manqué de souligner au passage qu’« il y ait incohérence de résultats publiés par la Ceni, entre les candidats Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana ».
Persécution politique. Le président national du Monima n’a pas manqué aussi de lancer un appel aux responsables étatiques. « Quiconque aura la charge des affaires d’Etat, nous réclamons que cessent immédiatement la persécution politique et le blocus économique perpétrés par les tenants du pouvoir à l’encontre des personnes qui ne partagent pas les mêmes tendances politiques qu’eux, à l’instar de ceux que subissent le parti Monima et son président national actuel, l’ancien Premier ministre Monja Roindefo, Grand Croix de première classe».
Dominique R.