La réconciliation nationale et les élections communales, tel ont été les thèmes abordés par Monja Roindefo, lors d’une conférence de presse qu’il a tenue, hier, en son domicile, à Antsakaviro. Sans oublier pour autant le volet international. Concernant les Assises nationales d’Ivato, l’ancien Premier ministre de faire remarquer que « dès le début le Monima a été sceptique à l’égard de la démarche parce que les objectifs réels n’ont pas été clairs et parce que la méthodologie adoptée a manqué de transparence. L’opinion n’a jamais su le véritable contenu des discussions entre les 5 chefs d’Etat encadrés par le FFKM » (voir communiqué intégral p.7). Ce parti de constater également que lors de cette réconciliation nationale, sous l’égide du FFKM, le manque de transparence et le flou ont perduré. Il a cité notamment que personne ne sait à ce jour, s’il faut comprendre « dissolutions de toutes les Institutions sauf la présidence de la République » comme cela a été dit et écrit, ou entendre « réforme des Institutions ».
Inquiétude. A propos des élections communales, le président national du Monima de déclarer que « le contexte actuel n’est pas propice à la tenue des élections ». Et d’enchaîner qu’il y a beaucoup de sujets à éclaircir dans notre pays avant d’aller vers les élections. Il partage ainsi l’inquiétude des experts nationaux et d’une fraction importante de la société civile et politique. De ce fait, il craint que ces élections ne soient rien d’autre qu’une mascarade de plus, et un déni de démocratie.
Dominique R.
