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mercredi, juillet 9, 2025
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Montée des eaux, glissements de terrain : Le BNGRC sème la panique  

Des mesures disproportionnées qui risqueraient de semer davantage la panique au niveau de la population. C’est le moins que l’on puisse dire des décisions prises par les responsables auprès du Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC). Dimanche soir, cette entité a appelé tous les habitants des quartiers de Masindray, Ambohimanambola, Alasora, Ankaraobato et Tanjombato, à quitter  » immédiatement  » leur maison. Au début, on a fait croire à la population que le barrage de Telomita allait céder. Ce qui n’a pas été le cas car tard dans la nuit, on a véhiculé qu’il s’agissait plutôt d’une montée des eaux au dessus dudit barrage. Hier en début de soirée, le BNGRC a sorti un autre message appelant, cette fois-ci, les habitants des quartiers des hautes terres d’Antananarivo à quitter  » immédiatement  » leur domicile.  » Pour cause de risque de glissements de terrains et de rochers « , a-t-on averti. L’imbroglio est total. Le BNGRC appelle donc les gens des bas quartiers à rejoindre les hautes terres et en même temps, invite les gens des quartiers hauts à descendre. On comprend que le BNGRC, suite aux instructions du président de la République Andry Rajoelina, veut jouer l’anticipation, mais cette entité devrait faire preuve de plus de précisions dans ses communications afin d’éviter de provoquer la panique au sein de la population. Certes, des menaces de glissements de terrains sont constatées à Amparibe, Ambatovinaky, Tsimialonjafy, Ambanin’Ampamarinana, Ankadilalana, Tsarafaritra, Ambohipotsy, Andohamandry, Ifaliarivo Ambanidia, Manjakamiadana, Andafiavaratra, Ambavahadimitafo, Ankazotokana Ambony et Ambohitsiroa VN, mais nul n’ignore que ce ne sont pas toutes les maisons de ces quartiers qui sont menacées. D’autant plus que le BNGRC, la Commune et les sapeurs pompiers ont déjà posé des drapeaux rouges sur les zones à risques. Pourquoi n’a-t-on pas précisé dans cet appel à la vigilance que ce sont les habitants de ces zones qui devront partir ?

A travers les réseaux sociaux, bon nombre d’observateurs dénoncent un excès de zèle. Alors que les habitants de la haute ville ont déjà paniqué suite à cette annonce, le Général Elack Olivier Andriankaja, joint au téléphone par des confrères, a expliqué que ce sont les habitants des zones où l’on a mis des drapeaux rouges, qui doivent impérativement quitter leur maison. Pourquoi donc, dans sa communication initiale, a appelé tous les habitants des quartiers situés en haute ville à quitter  » immédiatement  » leur domicile ? En cette période de catastrophes naturelles où la population vit une situation de crainte en permanence, les responsables devraient faire preuve de tact et de vigilance dans leurs communications.

Davis R

 

 

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