Un atelier de formation des formateurs portant sur la surveillance des décès maternels et néonatals s’est tenu, hier, à l’hôtel Ibis à Ankorondrano. Placé sous l’égide de l’Organisation Mondiale de la Santé. Cet atelier a réuni une trentaine de participants, des médecins pour la plupart. Selon le Secrétaire Général du ministère de la Santé publique, Dr Ratsirarson Joséa, l’on enregistre 478 décès pour 100.000 naissances à Madagascar. Selon ce dernier, 75 à 80% de ces décès sont évitables. Le SG estime, par ailleurs, qu’il faudrait s’attaquer aux causes profondes des mortalités. Autrement dit, on ne s’arrête pas au diagnostic, on va jusqu’à l’action. Il a été également question lors de cet atelier du processus de revue collective de toutes les informations disponibles concernant un décès prénatal, dans le dessein notamment de documenter la cause directe du décès, identifier les facteurs sur lesquels on peut agir pour prévenir de futurs décès similaires, proposer et programmer des actions pour traiter les facteurs sous-jacents. Notons que les décès néonataux varient entre 0 et 28 jours, c’est-à-dire précoces (0-6j de vie) et tardifs (7-28j de vie).
Dominique R.