Les pays membres du G7 observent avec une grande préoccupation l’évolution de la situation politique dans le pays, alors que le Collectif des onze candidats à la prochaine élection présidentielle continue de poursuivre la descente dans la rue depuis maintenant deux semaines. Hier, la délégation locale de l’Union Européenne, les ambassades d’Allemagne, de Corée, des Etats-Unis, de France, du Japon, du Royaume-Uni, de la Suisse ainsi que la représentation de l’Organisation internationale de la francophonie pour l’océan Indien, ont sorti une déclaration commune exprimant, en effet, des inquiétudes croissantes face au durcissement de l’État à l’égard des manifestations pacifiques et des initiatives du Collectif des onze candidats en vue de l’élection présidentielle. Ces pays appellent le gouvernement à garantir la liberté de mouvement des candidats et le droit de rassemblement pacifique des citoyens, mais la réalité sur le terrain s’éloigne de ces aspirations. Sous la houlette du préfet de police d’Antananarivo, Angelo Ravelonarivo, les répressions sévères des derniers jours alimentent les inquiétudes quant au respect des droits fondamentaux, comme l’a fait déjà entendre le bureau des droits de l’homme des Nations Unies, la semaine dernière. L’État a réagi de manière de plus en plus ferme, imposant des restrictions sévères et interdisant des manifestations jusqu’ici « pacifiques », qui visent la Place du 13 mai. Cette répression accrue a suscité des critiques de la part de la communauté internationale. Les images choquantes et brutales circulent largement sur les réseaux sociaux. Les pressions internationales pour une résolution pacifique de la crise se font ainsi de plus en plus fortes, mais le chemin vers un compromis politique reste encore semé d’obstacles. Dans sa déclaration, les pays du G7 ont fait part de leur intérêt en faveur des « efforts de dialogue susceptibles de déboucher sur des mesures concrètes ».
Rija R.
Il y a lieu de bien regarder et d ‘ajuster les lunettes pour les représentations du G7 afin de voir les réalités sans prismes ni angle mort dans le rétroviseur.
Les mobilisations de rue, les perturbations de circulation, les grandes inquiétudes des commerçants et usagers des artères de la ville, le climat anxiogène généré par des exigences égocentriques des candidats, le dérangement de l’ordre public … etc; Manifestement, Rien de tout ceci n’ incombe aux services et agissements des forces de l’ordre dans leur présence.
Il est difficile de concevoir qu’ il s’avère possible de voir la résolution de problèmes par ceux qui les ont créés.
A moins de se placer au dessus des lois et de faire fi du rôle de la justice.
Le rôle de boussole et de baromètre doit être bien défini. La parole, au Droit.
Des raisonnements qui relèvent de la débilité mentale profonde . Le mpisolelaka insulte maintenant les grandes démocraties en dédouanant un t un état voyou qu’il défend becs et ongles traduisant la perversité de ses convictions profondes à la politique du gain facile des minables . La démocratie tout comme l’état de droit se conçoivent avec la liberté d’expression et les droits humains . La dictature instaurée par Rainilainga se réfugie par ces prétextes d’entrave à la liberté de réunion et de manifestation énumérée par le lèche-cul DOUGLAS ; La place du 13 mai a t-elle plus d’importance que la place de la Bastille ou la place de la Concorde ? Le lambo sauvage DOUGLAS n’a trouvé mieux qu’une accusation gratuite de ces pays démocratiques qui perfusent ce pays à cause d’un régime mafieux responsable de la pauvreté choquante par l’incompétence du Filou taloha ! J’aime …
La mesure prise sur la place du 13 mai est non négociable,du fait que cette place a laissé des traces indélébiles en matière de déstabilisation,et ce depuis 1972. Il en va de l intérêt supérieur de la Nation, et ce, quel que soit le régime.Insister là-dessus revient à embraser la situation,ne serait-ce que en matière d odre public.Tout ce beau monde en connait des bouts des ongles.
C’est un déni de la démocratie et une posture des dictatures Croyez-vous que cette place du 13 mai a plus de symbole et de valeur pour la liberté que les célèbres place de la concorde , place de la bastille en France ou Times square à New York ? L’état de droit dans les grandes démocraties encadrent les manifestations par une présence policière assurant l’ordre . Dans ce pays où règne un régime mafieux dont vous vous accommodez certainement la répression et l’oppression est la règle !