
C’est un espace permettant aux organisations de la société civile d’unir leurs voix. Fort d’une centaine de membres, ce mouvement est présent dans les 22 régions. Il œuvre notamment dans la lutte contre la corruption et l’application de la loi.
Les Organisations de la Société Civile (OSC) faisant partie du mouvement « Rindran’ny Olom-pirenena Hiarovana ny Iharaha-manana » (ROHY) ont l’intention de sortir un ouvrage intitulé « livre blanc», avant la fin de l’année. C’est ce que les responsables de cette plateforme ont annoncé, lors d’un petit-déjeuner de presse qui s’est tenu hier, à l’hôtel Colbert. Cette rencontre a notamment pour objectif de développer davantage un partenariat avec les médias portant, entre autres, sur l’éducation citoyenne. Le mouvement est d’ailleurs connu pour l’instauration de l’Etat de droit. De ce fait, il prône la lutte contre la corruption et l’application de la loi. Il excelle également dans le domaine économique, concernant notamment l’environnement et la gestion durable des ressources naturelles. Le social n’est pas aussi en reste avec notamment les droits de l’homme.
Cellule de coordination. Notons que le mouvement « ROHY» qui regroupe une centaine d’ONG et d’associations est présente dans les 22 régions que compte le pays. Même s’il n’a pas de statut formel, cela ne l’empêche pas de dénoncer ce qui ne marche pas dans le pays. Malgré tout, le mouvement ROHY a ses propres structures. Son administration est assurée par 24 entités réparties dans deux cellules dont la cellule de coordination et la cellule technique qui se réunissent une fois par mois pour effectuer des restitutions et feedbacks des activités réalisées du mois écoulé et coordonner, ou informer sur les activités en cours et à venir. Pour la mise en œuvre des activités, ce mouvement a adopté une coordination tournante tout en s’appuyant sur des unités de travail permanentes. Cette coordination générale est appuyée par une unité de coordination technique assurant aussi la coordination de cinq unités techniques permanentes, à savoir « communication et visibilité », « Plaidoyer et interpellation », « mobilisation de ressources et développement de partenaires », « planification et suivi-évaluation » et « formation et renforcement des capacités ». Dans ces différentes interventions, le mouvement ne cesse d’interpeller le pouvoir central en signalant les irrégularités dont il est en connaissance de cause en différents endroits du pays.
Dominique R.