
La transparence est le maître-mot pour les organisations de la société civile qui continuent de veiller au grain dans le cadre de la gestion de cette crise sanitaire. Dans une déclaration publiée hier, le mouvement Rohy, actif dans le domaine de la gouvernance, réitère que la « transparence totale » doit être de mise dans le cadre de la crise sanitaire. Dans cette optique, un « rapport régulier sur les affectations budgétaires, la situation des dépenses publiques, ainsi que les aides sociales aux plus démunis, est nécessaire », soutient le mouvement Rohy. Sur cette question, les organisations de la société civile ne sont pas à leur première déclaration sur le sujet. Depuis le début de la crise, ces dernières réclament la transparence à tout bout de champ et sensibilisent, à cet effet, les politiques dans ce sens. Cependant, la société civile estime encore que des efforts doivent être fournis en matière de transparence. Le mouvement Rohy veut ainsi que les « organes de contrôle tels que le bureau indépendant anti-corruption, l’inspection générale de l’Etat ou la cour des comptes entrent en jeu » pour s’assurer les actions publiques qui impactent réellement sur les bénéficiaires. Ces balises sont nécessaires aux yeux de la société civile pour concourir à la transparence de la gestion de la crise sanitaire. Par ailleurs, le mouvement Rohy réclame le renforcement de la capacité des centres de santé pour la prise en charge des malades du Covid-19. Dans ce cadre, cette organisation suggère la priorisation des dépenses publiques liées à la santé publique, notamment l’équipement du personnel médical.
Recueillis par Rija R.